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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 07:00

Region_Challenge_9_juin.jpgLa Région Rhône-Alpes en collaboration avec l'ADEME organise le 9 juin 2011 un challenge régional « Au travail j'y vais autrement » en direction des entreprises et des administrations de Rhône-Alpes.

 

L'objectif : promouvoir l'ensemble des mobilités alternatives à la voiture individuelle, pour initier des comportements vertueux en matière d'environnement et de mobilité.

 

Le principe : favoriser les déplacements domicile-travail par d'autres moyens que la voiture individuelle : vélo, marche à pied, transports en commun, covoiturage, lors d'une manifestation de niveau régional.

Il est proposé aux entreprises et administrations d'inscrire leurs salariés ayant effectué le jour de l'événement leur déplacement en mode alternatif, ce qui donnera lieu à un classement régional et local des établissements, avec remise de cadeaux de participation.

 

Pour en savoir plus sur le déroulement du Challenge, consultez la F.A.Q.

 

N'attendez-pas, inscrivez votre établissement au Challenge Mobilité Rhône-Alpes 2011 !

 

 

 

Témoignage de 2 « altermobiles au travail »

Pierre Allaria et Stéphane Champavert sont deux membres actifs du réseau EELV sur Aix les Bains. Comme beaucoup de membres et de sympathisants du mouvement EELV, ils ont fait le choix d’aller au travail « autrement ». Nous les avons interrogés pour en savoir un peu plus sur leurs motivations, et sur leur retour d’expérience

 

Nom : Pierre Allaria

Lieu de résidence : Aix les Bains

Lieu de travail : La Motte Servolex

Mode de déplacement : covoiturage, vélo

Pierre_velo_couche.jpgAller au travail en vélo couché histoire

de finir sa nuit ? Un rêve accessible ...

Nom : Stéphane Champavert

Lieu de résidence : Aix les Bains

Lieu de travail : Le Bourget du Lac

Mode de déplacement : bus, vélo


Pourquoi covoiturer ?

Au départ il y a une prise de conscience simple : il est stupide, quand plusieurs personnes partent du même endroit au même moment pour se rendre à la même destination, que toutes ces personnes se déplacent séparément chacune dans sa propre voiture. En fait la bonne question ce n’est pas pourquoi covoiturer, mais pourquoi ne pas covoiturer !

 

C'est facile de trouver des covoitureurs ?

Pour moi ça n'a pas été très facile. J’ai proposé plusieurs fois à des collègues de travail qui habitaient le même secteur que moi. En vain. Le refus était poli, mais ferme. J’ai fini par m’inscrire sur le site Savoie Covoiturage et là j’ai trouvé une personne en quelques semaines. Cela fait plus de 3 ans que nous covoiturons régulièrement. Disons à peu près 80% du temps. Un peu mois depuis que je vais aussi au travail en vélo.

 

Est-ce une contrainte ?

Oui et non. Oui parce qu’il faut être à l’heure le matin pour partir et le soir pour rentrer. Pour moi qui avais l’habitude de partir et rentrer quand je voulais ou presque, ça a été un changement. Mais l’adaptation a été facile. Et non parce qu’en contrepartie, le covoiturage c’est plein d’avantages.

 

Lesquels ?

Il y a l’aspect économique bien sûr. Qui prend de l’importance avec la hausse des prix du carburant. Il y aussi la satisfaction de contribuer à la réduction de la pollution et de la consommation d’énergie, et à la réduction des bouchons. Et puis aller au travail à 2 ou plus au lieu de tout seul, c’est plus sympa. On discute de choses et d’autres, on ne voit pas passer les kilomètres ni le temps. Même quand ça bouchonne, on reste zen !

 

Et le vélo dans tout ça ?

Dans Aix les Bains je ne me déplace qu’à vélo. Cela faisait longtemps que ça me trottait dans la tête de faire pareil pour aller travailler. Au moins à la belle saison. Je me suis décidé ce printemps. Je me suis même acheté un vélo couché pour faire les trajets bien à l’aise. Et c’est un vrai bonheur, j’arrive au travail plus détendu que jamais. Sans compter que c'est bon pour la santé.

 

Quel est le ressenti au travail ?

Je passe clairement pour un extraterrestre ! Et c’est malheureux. Aujourd’hui une grande majorité de gens semblent être conscients qu’il faut faire quelque chose. Mais pour autant, il s’en trouve assez peu pour agir individuellement. Avec les déplacements domicile-travail, on est dans l’illustration parfaite des choix individuels qui conditionnent notre impact collectif.

 

Des attentes ?

De vrais aménagements cyclables sur Aix et ses environs. Avec la prochaine ouverture du second tronçon de la voie cyclable le long du lac, on pourra effectivement relier Aix à Chambéry via une piste cyclable continue. Mais c’est un peu l’arbre qui cache la forêt. Sur Aix et ses environs immédiats, les aménagements ressemblent un peu à un gruyère à trous. Et les pistes cyclables (pas les voies) sont très rares. Par exemple rien n’est prévu pour aller à vélo  à Savoie Hexapole ou dans la zone commerciale du centre Leclerc. Deux secteurs qui drainent pourtant de plus en plus de monde. Concernant le trajet pour aller à mon travail, ce serait bien d’avoir une prolongation depuis les Mottets jusqu’à Villarcher, sans être obligé de faire le « détour » par Technolac. Mais apparemment il n’y a rien de prévu en ce sens. Quand nous avons rencontré François Gruffaz à la CALB pour évoquer la future déviation du Viviers, nous avons même découvert qu’aucune piste cyclable séparée n’était prévue. Alors que cela s’impose et que dans ce secteur, il y a largement la place. Avec de la chance, on aura réussi à le convaincre. Et sinon j’aimerai arriver à convaincre d’autres personnes de modifier leur comportement en matière de déplacement. Au bureau, j’y travaille tous les jours en discutant avec mes collègues. Mais ce n’est pas encore gagné. Nous restons dans une société majoritairement individualiste. Les gens ne sont pas trop prêts à se bouger tant qu’ils ne sont pas obligés de le faire.

Pourquoi prendre le bus ?
Il peut y avoir plusieurs raisons, dans mon cas, c'est avant tout une démarche pour diminuer le plus possible mon empreinte écologique, de diversifier les moyens de transport, de se préparer à vivre en étant moins dépendant de la voiture et du pétrole... Vu mes horaires de travail variables le covoiturage n'est pas très pratique, d'où le choix du bus et du vélo.


C'est facile de prendre le bus ?

Cela dépend de son lieu d'habitation et de travail. Dans mon cas, c'est relativement facile car j'habite près d'un arrêt de la ligne 1 pour aller à Technolac. Avec de nombreux arrêts, et la desserte est meilleure avec Ondéa qu'avec la ST2A avant : un bus toutes les 40 minutes environ (du temps de la ST2A 2 bus le matin, 2 à midi et 2 le soir) même si le trajet reste long, environ 35 minutes.

 


Est-ce une contrainte ?

Actuellement, je dirais un peu et que ceux qui font la démarche sont soit ceux qui n'ont pas le choix soit des convaincus. Mais cela demande au début un effort, puis s'installent d'autres habitudes et une autre relation au temps. Ce qui au début peut apparaître comme une contrainte devient en fait ensuite votre quotidien donc ce n'est plus une contrainte, juste s'organiser un peu différemment. On peut en profiter pour lire ou écouter de la musique pendant l'attente ou le trajet par exemple.

 

Les avantages ? 

Une incitation financière non négligeable grâce au remboursement obligatoire de 50% de l'abonnement par l'employeur soit 115 euros pour un abonnement annuel -loi nationale  depuis 2009 pour ceux qui ne le savent pas, vous pouvez aussi vous faire rembourser mensuellement. Cela permet aussi de se changer les idées plus rapidement et déstresser de sa journée voire de faire une petite sieste.

 

Cela me permet d'être plus en accord avec mes idées et de faire une preuve par l'exemple que c'est possible de changer ses (mauvaises) habitudes et de faire autrement en consommant moins d'énergie et en polluant moins.

 

Et le vélo dans tout ça ?

L'hiver, je prends plus le bus mais dès que les beaux jours reviennent, de mars-avril à octobre-novembre, j'alterne entre bus et vélo et parfois la voiture si j'ai une course ou autre chose à faire.

 

Quel est le ressenti au travail ?

Bien que je travaille dans une entreprise dans le domaine de l'environnement, le mode de déplacement majoritaire reste la voiture et de loin. Mais nous sommes quelques uns à avoir un abonnement de bus ou de train ou à venir en vélo mais cela doit représenter environ 10 à 15% des salariés seulement. Et ce n'est pas faute d'essayer d'en parler mais les gens ont du  mal à passer à l'action et autant de Chambéry avec une fréquence plus élevée cela semble assez évident mais d'Aix vu la fréquence et la durée du trajet on trouve que j'ai bien du mérite. Pour le vélo, bien qu'on puisse prendre une douche, beaucoup en parlent mais peu passent à l'action...

 

Des attentes ?

Pour le vélo : la fin de l'aménagement des bords du lac qui permettront d'aller au travail en étant séparés des voitures quasiment tout le long du trajet au bord d'un paysage magnifique avec l'impression de rouler sur l'eau.

 

Pour le bus : une ligne Aix-Technolac plus directe et des voies réservées au bus (plusieurs occasions ratées : Bd de Lattre de Tassigny, Bd Wilson, et Bords du lac qui sont actuellement refaits et où il y avait la place...) afin que celui-ci gagne vraiment du temps sur les voitures et ne se retrouvent pas dans les mêmes bouchons sinon cela n'incitera pas beaucoup de nouvelles personnes à le prendre.

 

D'une manière plus globale : que les gens passent à l'action ! Et c'est possible, pour preuve : en 2 ans en diversifiant mes modes de déplacement (bus + vélo + train+marche à pied+covoiturage) passage de 13000 à 7000 km en voiture. Hélas, encore des fois où l'on a pas le choix car l'offre alternative est inexistante à certaines heures ou pour certains endroits... Ce qu'il faut garder en tête c'est de regarder tous les moyens de déplacements existants à notre disposition et de prendre la voiture en dernier recours que ce soit pour aller au travail ou d'autres activités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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