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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 18:59

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L'analyse des résultats de dimanche soir, provoque selon les angles d'analyse, un vrai mélange de chaud et de froid.

Évidemment, on a raison d'abord de se réjouir du bon rapport de force gauche /droite issu de ce premier tour.

Depuis 1988, et pour une présidentielle, c'est l'un des plus favorables pour toute la gauche. Le candidat sortant a fait l'objet d'un vote massif de rejet. Le pays ne veut plus de cette équipe et de cette orientation qui divisent, menacent et pervertissent la démocratie, qui cassent aussi l'image de la France dans le monde. On peut donc espérer que le 6 mai prochain, emporté par l'addition des mécontentements, sera battu le triste sire qui déclara un jour que "l'environnement, ça commençait à bien faire". Les écologistes feront évidemment tout leur possible pour lui faire mordre la poussière en se disant que l'effet d’entraînement sur d'autres pays pourrait ouvrir la voie à un renversement de tendance sur tout le continent.

Cependant, un élément assombrit sérieusement pour tous les démocrates ce tableau, qui aurait pu sans cela prêter à une certaine forme d'optimisme.

Il concerne évidemment le score, historiquement élevé, du Front national et la pollution durable qu'il entraînera sur tout le climat démocratique.

On a beau se l'expliquer rationnellement par le crédit qu'a donné mois après mois la politique des apprentis sorciers de l'UMP aux thèses xénophobes de l'extrême droite. On a beau comprendre aussi comment l'abandon de territoires entiers et la mise hors jeu de vastes pans de la société française, combiné à la multiplication des scandales à droite comme à gauche, ont inévitablement abouti à ce résultat : le fait est que cet affaissement et cette perte des points de repères dans une partie du corps social renforcent par une sorte d'onction démocratique, le discours de rejet, de haine et de violence.

Bien sûr on discutera le raisonnement, mais quand même : si on additionne les voix du Front national et celles du parti sarkoziste qui n'a eu de cesse de l'imiter, on trouvera que plus de 45 % des électeurs ont au total exprimé un vote plus ou moins grand de fermeture et de repli de la France sur elle-même, de régression et de conservatisme.

Cet élément annonce à moyenne échéance l’émergence probable d'une nouvelle droite de la droite et un durcissement du débat politique et social dans notre pays.

Un élément d'une autre nature provoque de la perplexité mais cette fois chez les électeurs écologistes, quant à l'interprétation du résultat de dimanche et sa portée pour toute la période qui va s'ouvrir.

Beaucoup d'entre eux ont manifestement suivi l'appel au vote utile lancé par le candidat socialiste et l'ont placé en tête du premier tour, dans le but essentiel d'augmenter ses chances de victoire pour le second.

Le chiffre élevé atteint par lui ne sera pas sans signification pour toute la suite : en cas de victoire, François Hollande sera non seulement le chef de l’État avec l'ensemble des prérogatives qui s'attachent à cette fonction, mais aussi le leader, le pivot, le décideur et in fine l'arbitre incontesté des orientations structurant les grandes politiques du pays.

Mais même dans le contexte de la cinquième république, un premier tour de présidentielle ne saurait valoir comme étalon unique ou comme curseur définitif du rapport entre les forces qui constituent la majorité issue de toute la séquence.

On comprend bien qu'il ait été impossible au candidat socialiste de dire que lui étant élu, s'appliquerait un autre programme que celui présenté devant les électeurs.

Mais il ne serait guère conforme non plus à la revalorisation fortement attendue du rôle de toutes les institutions républicaines et notamment du parlement dont l'élection est à venir, que la mise en œuvre du programme du candidat de second tour ignore les apports de tous ceux qui s'engageront d'une façon ou d'une autre dans l'alliance majoritaire pour soutenir ou conduire une nouvelle politique.

S'agissant des écologistes, ils ont signé et approuvé il y a quelques mois un accord de législature de bonne qualité avec les socialistes.

Si François Hollande a dit, ce dont il doit être crédité, que ce document serait respecté dans sa dimension électorale, tout le monde est à cette heure dans le plus grand brouillard sur ce qu'il adviendra des politiques actées par cet accord et par exemple des conditions et rythmes de la transition énergétique qui préoccupe beaucoup nos concitoyens.

Il est sans doute opportun, non de ré-ouvrir une négociation à ce sujet, mais de donner un signal clair aux électeurs écologistes sur le fait que les thèmes qui les motivent et qui ont été grandement absents des discours de premier tour, seront fortement réintégrés dans toutes les phases qui vont s'ouvrir.

Ce serait d'autant plus rassurant pour eux que la déconvenue électorale subie ce dernier dimanche soir ne les incite pas forcément spontanément à l'optimisme.

Alors un mot rapide sur cette déconvenue qui méritera un bilan plus approfondi au lendemain du second tour.

Eva Joly doit d'abord être remerciée, et pas seulement pour la forme, d'avoir représenté dignement les écologistes avec une pugnacité reconnue par tous.

Sa constance marquera durablement le patrimoine militant des écolos, elle anticipe sur ce que seront un jour les qualités exigées de tous pour exercer des responsabilités publiques dans une république profondément rénovée.

Quelle qu'ait été telle ou telle insuffisances de la campagne, le score d’Eva engage, comme il y a cinq ans celui de Dominique Voynet, notre responsabilité collective à tous.

Nous avons à l'évidence beaucoup progressé ces dernières années en compétence, en expertise, en autonomie de pensée et d'action. Mais manifestement pas assez pour nous dépatouiller de cette élection que nous n'aimons pas a priori, mais dont il faudra bien pourtant intégrer les règles et les codes si nous voulons la réformer un jour profondément.

Alors comment les écologistes peuvent-ils dépasser dans les semaines à venir la déception qui pourraient naître chez eux des aspects démobilisateurs de la situation actuelle ?

Sûrement pas en se repliant sur eux-mêmes pour attendre des jours meilleurs.

D'abord, ils peuvent rebondir en prenant vraiment leur place dans la dernière ligne droite pour vaincre Sarkozy, bataille qui est à cette heure loin d'être gagnée alors qu'elle représente la clef de tout.

Ensuite, il leur appartient de réunir toutes les conditions d'une belle campagne pour les élections législatives au mois de juin. La possibilité d'obtenir un groupe à l'Assemblée nationale ouvrira une étape nouvelle en donnant plus d'écho à leurs activités et à leurs propositions.

Ensuite encore, ils doivent débattre sereinement et trancher entre eux, quant à la place qui sera la meilleure, dans les années qui viennent, pour faire de l'écologie la réponse quotidienne la mieux adaptée aux crises fortes et inédites qui frappent notre pays et nos concitoyens.

Celles qui feront de la présidence possiblement socialiste dans quinze jours, un quinquennat utile pour la population et pour l'écologie.

Enfin, il leur faut amorcer une étape nouvelle dans la construction de leur mouvement afin que le peuple de l'écologie trouve une visibilité nouvelle, une force et une capacité d'action à l'échelle hexagonale comme à l'échelle européenne.

L'action nous presse, mais la définition claire de nos buts pour la séquence qui s'ouvre, nous attend aussi.


Jacques Archimbaud, secrétaire national adjoint

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Déclaration d’Eva Joly aux militants

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