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Des infos plus précises seront données ultérieurement.

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 23:19
Spéciale conventions régionales du 8 mai 2010

Signataires d'Europe Ecologie vous avez été nombreuses et nombreux, depuis le lendemain des élections régionales, à faire part via le site d'Europe Ecologie, de vos propositions, commentaires, idées quant à la structuration et au futur d'Europe Ecologie.

Comme vous le savez, le 8 mai prochain vous êtes toutes et tous invités à débattre dans le cadre des conventions régionales sur l'avenir d'Europe Ecologie. Au cours des prochains jours, vous recevrez par email toutes les informations pratiques (lieux, horaires...), que vous pourrez retrouver sur le site europeecologie.fr. La participation à ces conventions régionales est libre, ainsi pas de nécessité d'être formellement signataire pour y participer.

Vous trouverez dans cet envoi quelques textes publiés sur le site europeecologie.fr. Cette liste, non exhaustive, a vocation à vous donner une idée des débats actuels. Bien entendu, le site du débat est toujours ouvert à vos contributions.

 

Envoyez vos contributions pour La Ruche à contribution@europeecologie.fr Elles ne doivent pas dépasser 2500 signes.

Un mois de remue-méninges

22 mars – 22 avril 2010. En un mois, ce site a recueilli des dizaines de contributions (plus de 70) nourries des réflexions de personnalités aux parcours divers - militants au long cours ou sympathisants spontanés – et de comités locaux fraîchement créés. Il y en a des vertes (et des pas mûres que nous n'avons pas encore publiées) et toutes partagent le même constat : il est temps de se dépasser et enfin lancer ce nouveau « quelque chose » qui portera les valeurs de l'écologie politique en France. Dans notre Ruche où chacun butine les idées des autres depuis sa région, les opinions se déclinent sur le thème du changement : cette structure Europe écolgie à venir ne sera pas un « parti politique comme les autres ».


Le comité local Europe écologie de Versailles appelle par exemple les « Verts et les divers » à revendiquer le " droit à la dissidence " : "Avec EE, la politique est accessible et appartient à tous". Facilitateur d'échanges (à l'horizontal), Europe écologie doit nous permettre de s'unir et mutualiser des compétences, de savoir-faire, des expériences" pour agir concrètement localement et globalement ". C'est là l'enjeu : redonner de la valeur au dialogue, au vivre ensemble, au participatif. Mais cet élargissement de la base active d'Europe écologie nécessite des modalités de fonctionnement nouvelles... encore à inventer ? " Laboratoires d'idées ", mouvement, "parti-réseau" où associatifs et élus trouveraient leur place, tirage au sort d’une partie des membres des instances, plus grande participation des militants aux décisions… On peut tout imaginer, tout proposer.


Certes, le défi est de taille et il y a urgence : "Il faut quoi qu'il arrive accueillir tout ceux et celles qui se reconnaissent dans ce projet !". Ainsi que dans une " charte des valeurs " peut-être un jour écrite. L'enjeu social et écologique est bien réel car vos textes le montrent : il n'existe pas de thèmes où l'écologie politique n'a rien à dire. Les énergies du futur, les retraites, la fiscalité écologique, l'éducation... "Et si on était aux manettes, que ferions-nous ?"

 

Pour Europe écologie, se développer durablement, ça commence ici !

10 articles pour alimenter votre réflexion

- Europe Ecologie : Un objet politique au défi de l’urgence et la durabilité
- Europe Ecologie : réussir l’articulation parti-réseau ?
- Ce qui ne peut plus durer chez les Verts (ni Europe-Écologie)
- Europe écologie, c'est nous !
- La fabrique collaborative
- Europe Écologie : un mouvement multiple
- Quelques idées et des pistes pour avancer...
- La cathédrale et le bazar en politique
- Le mouvement qu'il nous faut : à géométrie variable et à investissement variable
- Contributions du groupe local EE de Versailles

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 23:22

1. La réunion était présidée par Jean-Paul Besset. Parmi la soixantaine de personnes présentes, ont pris la parole, dans l’ordre suivant :

JP Besset (introduction) A. Lipietz, Ph. Meirieu, R. Lion, S. Gatignon, Y. Jadot, Y. Cochet, E. Loiselet, E. Cosse, D. Voynet, M. Marie, D. Cohn-Bendit, JV Placé, M. Ferri, A. Souyris, H. Gassin, C. Duflot, L. Schmid, JP Magnen, JM Brûlé, A. Faro, Y. Contassot, A. Legrand, JP Besset (conclusion).

 

2. Organisée en urgence pour répondre à un sentiment diffus mais croissant de « tangage » et à la montée de malentendus, trop souvent doublés de suspicions ad personam, la réunion s’est déroulée sans heurt, dans une atmosphère apaisée et confiante. La volonté commune d’aller de l’avant ensemble a été réaffirmée par tous et toutes. La plupart des intervenants ont en particulier insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les décisions prises collectivement mais pas toujours suivies d’effets. Ce manque de suivi dans les décisions du BE ou du CAP national (dont les périmètres respectifs devront par ailleurs être repensés) constitue une source de malentendus, voire de soupçons.

 

 

3. La réunion aura permis de dégager trois points de convergence :

 

3.1 En finir avec les faux débats. La demande de « dissolution » des Verts, la scission et l’apparition d’une autre organisation écologiste concurrente type « Génération Ecologie » et une supposée « dérive centriste » vers une improbable écologie de droite relèvent de fantasmes purs et simples. Personne ne revendique ou ne sous entend de telles perspectives.

 

3.2 Constituer le « peuple écologiste ». L’urgence de donner suite à l’espoir né de la dynamique du rassemblement a été soulignée fortement. L’articulation entre le projet politique et la structuration du mouvement est désormais primordiale. Pour toutes les parties prenantes et tous les acteurs d’Europe Ecologie, il manque encore le lien politique, le lieu où puisse se matérialiser et s’exprimer le sentiment d’appartenance à cette aventure collective.

 

3.3 Engager immédiatement le processus d’adhésion formelle. La possibilité d’adhésion directe à Europe Ecologie en tant que processus de débat constituant, finalisé dans des assises de l’écologie, doit être mise en œuvre sans délai supplémentaire. Il est indispensable d’agréger au plus vite celles et ceux qui sont appelé-e-s à devenir le corps constituant appelé à se prononcer sur la structure comme sur les grandes orientations stratégiques du mouvement écologiste.

 

 

http://www.europe-ecologie.fr

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 06:00

Cécile DuflotVilleneuve-Saint Georges,
Dimanche 11 Avril 2010,

Cher-e-s ami-e-s,

Les élections qui viennent de s'achever sont, c’est certain, un nouvel événement pour l'écologie politique. En moins de deux ans, nous avonsentamé un nouveau cycle de notre histoire.

Personne ne pouvait anticiper réellement le bouleversement politique du 7 Juin 2009. Si nous étions convaincus de la pertinence du rassemblement, de sa capacité à rebattre les cartes d'un paysage politique parfois défraîchi, le résultat a été au-dessus de nos espérances. Nous avons montré que l'écologie était à la fois une projet autonome et que nous étions capables de tisser des ponts avec tous ceux qui innovent dans la société, en portant des solutions et en incarnant une alternative crédible.

Après un tel élan, les attentes étaient nombreuses, chez les citoyens et les citoyennes, qui lassés des éternels duels, hésitent souvent entre l'abstention ou la résignation. Les élections régionales auraient pu être celles de la déception, elles ont étés celle de la confirmation. Nous avons montré que le mouvement de l'écologie politique pouvait être, à deux élections consécutives, la troisième force du paysage politique. J'y ai pris ma part de responsabilité, avec chacun et chacune d'entre vous, avec Philippe Meirieu, avec Laurence Vichnievsky, toutes les autres têtes de listes et celles
et ceux qui ont fait la campagne. Avec 266 conseillers régionaux élu-e-s, aux parcours très divers en situation de responsabilité dans presque toutes les régions, nous avons aujourd'hui les moyens de mettre en œuvre une écologie de transformation.

Les débats sur notre avenir sont aujourd'hui nombreux et les voix pour y contribuer plurielles. Je reste convaincue que plus nous seront nombreu-ses à participer, plus ce débat sera riche. Vous l’avez compris, même si je sais que les intentions des uns et des autres sont pour l’essentiel sincères, je n’ai pas souhaité participer aux élans médiatiques d'un débat interne qui se contenterait d'être projeté sur la place publique. Je revendique mon rôle, que je ne considère pas ingrat, de trouver les voies d’un chemin partagé mais je souhaite aujourd’hui en toute simplicité et à titre personnel, ouvrir des pistes de proposition.

C’est vrai, il est temps, nous devons passer à une nouvelle phase de notre histoire. La manquer équivaudrait à laisser l’hégémonie au productivisme modernisé en capitalisme vert. Mais pour passer ce cap, il faut passer du rassemblement par le haut au rassemblement par le bas. Nous avons fixé un calendrier et le débat est dorénavant ouvert. La transmutation est en marche. A nous toutes et tous de ne pas mener ce débat uniquement dans les médias, et d'en faire celui de tous les comités locaux Europe Ecologie, de tous les Verts, afin qu'il soit approprié par toutes et tous.

Du Brésil à l'Inde, en passant par l'Italie ou les Etats-Unis, toutes les forces alternatives cherchent à inventer un nouveau mode d’organisation. Avec une démocratie représentative, qui se coupe chaque jour du plus grand nombre, où l'abstention ne cesse de croître, on a besoin d'un mouvement qui soit capable de faire sa place à chacune et chacun. Pourtant, méfions-nous des rénovations hâtives de la vie politique, qui n'ont de modernes que le nom et derrière lesquels se reproduisent bien vite les formes anciennes de l'oligarchie ou du bonapartisme. Du NPA au Modem, en passant par les CUAL, il y a eu de bien nombreuses déceptions quant à la capacité à inventer un nouveau modèle.


Si la forme parti n'est pas finie, elle a pourtant vieilli. Nos effectifs sont peu nombreux et nos appareils reproduisent souvent trop vite les travers contre lesquels ils ont étés formés. L'idée d'une « coopérative écologiste » avancée par Daniel Cohn-Bendit est juste quand elle permet de rappeler notre héritage tiré du mouvement autogestionnaire. En refusant le parti-supporter atomisé et entièrement dédié à une personnalité et le parti-caserne à l'engagement dévoué, il y de la place pour une nouvelle forme : un parti-société, tourné vers l'extérieur et en perpétuelle transformation.

Il n'y aura pas de formule magique, mais je crois que la forme à naître doit être un mouvement polymorphe articulant à la fois un parti transformé et un réseau informel ouvert à toutes et tous, dont la priorité serait d'élaborer ensemble un projet capable d'être une alternative en 2012.

Cette transmutation/métamorphose ne devra pas non plus déboucher sur un objet fini mais nous devrons conserver cette capacité d’être en mouvement et surtout d’être accueillants, en particulier à celles et ceux qui n’ont ni les codes ni l’habitude du militantisme. La question de la formation, de nos militants, des membres du réseau, des élus et même des futurs élus est pour moi fondamentale.

L’essentiel : construire notre projet

Cette réflexion en cours sur l'avenir de l'écologie ne peut pas être un seul débat d'organisation. Au cours des derniers mois, nous avons mis au cœur du débat public, notre rêve et notre vision. Ni bal des prétendants, ni querelle de statuts, voilà ce qui a fait grandir l'écologie.

Notre écologie est l'héritage de la pensée du mouvement ouvrier, des combats que la gauche a pu mener pour le temps libéré ou pour le féminisme. Notre écologie puise aussi à la source des courants libertaires qui revendiquent la démocratie participative et l'autogestion. Notre écologie a su critiquer la gauche lorsque celle-ci renonce ou s'enferme dans les dogmes de la croissance, du productivisme ou de la concurrence. Notre écologie c'est celle de l'égalité des droits et de la coopération internationale. Notre écologie affirme que les réponses à la crise économique et sociale sont écologistes.

Notre écologie est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui se reconnaissent dans notre projet. Ses frontières ne se font pas à priori mais ce sont celles d'un socle de valeur et d'un projet commun.

C'est pourquoi, dans les meilleurs délais, les Etats-Généraux de l'Emploi et de l'Ecologie, tel que proposés par Eva Joly et Pierre Larrouturou, doivent voir le jour. Mais nous devons aussi enfin faire naître une véritable Fondation de l'Ecologie Politique, dégagée des logiques partisanes. Une Fondation qui aura vocation à fédérer les initiatives, à rassembler tous ceux qui imaginent une métamorphose de la politique et à travailler avec tou-te-s les écologistes où qu'ils soient : de Nicolas Hulot aux partisans de la décroissance. Avant 2012, la question sera de savoir si nous serons capable d'être le lieu d'invention et d'innovation de la gauche.

Faire muer le parti

Le parti des Verts a une courte et belle histoire. Il a su se préserver des tentatives d'instrumentalisation ou d'institutionnalisation. On a souvent parlé de sa culture du désordre, mais il aaussi été capable de défendre, avant tout le monde, la parité, le non-cumul des mandats, le rajeunissement, le métissage et la féminisation d'une démocratie souvent bien empotée. Il a aussi été capable de ne jamais s'enfermer dans une culture du chef, qui voudrait que la parole d'un seul devienne celle de tous. Nous devons, sans ambiguïté, conserver ces acquis.

Mais, il s'est aussi parfois trop vite replié et isolé. Il a quelquefois oublié, que c'est de la société civile qu'il est né. Il a entretenu un rapport souvent ambigu avec ses dirigeant-e-s, posant avec difficulté la question de l’incarnation. S'il est indispensable de participer aux institutions, il en a parfois trop vite pris la couleur. Les Verts n'ont aujourd'hui ni vocation identitaire, ni volonté de se dissoudre dans un ailleurs indéfini. Je nous crois capables d’engager notre propre mue en participant à une aventure commune.

Cette mue a vocation à créer un espace politique nouveau, où toutes celles et tous ceux qui se sont engagés dans Europe Ecologie au cours des deux dernières années et qui souhaitent s'investir dans un parti pourront trouver leur place. Elle peut supposer de réformer, voire de transformer ses instances. Et pourquoi pas, sans a priori ni opération marketing et si le plus grand nombre le souhaite, être capable de changer de nom ?

Mais, des changements cosmétiques ne suffiraient pas à un tel bouleversement. Ces lieux doivent être ouverts. Partout où existent des locaux des Verts ou de composantes issues du rassemblement, nous pourrions les transformer en Maisons de l’Ecologie. Fondées autour du concept de coopérative politique tournée vers la société, elles seront les lieux du rassemblement et auront pour fonction l’éducation populaire à l’écologie, l’ouverture vers les nouvelles pratiques ( AMAP, covoiturage, consommation éthique, commerce équitable….).

La question des désignations de candidats doit aussi etre traitée. Nous ne devons plus reproduire les formes brutales et violentes que peuvent être aussi bien les arrangements de courants que la cooptation par un petit nombre. Si nous voulons être capable d'innover et de transformer profondément la vie politique, alors refusons la logique qui voudrait que la désignation des élu-e-s soit la propriété de quelques uns et soyons attentifs à garantir la diversité des candidats. Nous devons ouvrir ce processus de désignation à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans notre projet. Ainsi dès les prochaines cantonales, nous pourrions mettre en œuvre ce processus qui associerait tous les membres du rassemblement. Dans les départements, tout citoyen se reconnaissant dans Europe Ecologie pourra, à partir d'une cotisation, voter pour la désignation des candidats aux cantonales.

Enfin cette nouvelle forme, doit être capable de représenter la pluralité d'Europe Écologie. Avec Les Verts, Régions et Peuples Solidaires, issus du Parti Socialiste, du PCF, du Modem, de CAP21, ou d'autres forces, un lieu d'échanges, d'élaboration et de décisions pourrait prendre la forme d'un Conseil Fédéral provisoire. Il devra durant la période transitoire, travailler en lien avec les CAP régionaux sur les positions concernant les questions importantes : retraites, énergie - climat, sécurité. Ce conseil devra faire des propositions sur la stratégie en matière d’alliances, et pour la séquence présidentielle et législatives.

Ouvert sur la société, pluriel et innovant, ce parti devra être à la hauteur de toutes les exigences éthiques et démocratiques, notamment concernant le non-cumul, pour donner forme à une force d'espoir pour le XXIe siècle.

Créer un réseau-mouvement ouvert sur la société


Durant toute la campagne, ils sont nombreux celles et ceux que j'ai rencontré-e-s, qui m'ont dit aimer et saluer notre mouvement. Ils veulent s'engager, mais pas s'encarter. Sans être membres d'un parti, mais en participant à un réseau souple et informel, ils doivent aussi pouvoir se féderer.

Ils s'organiseront en comités locaux et adhéreront de manière individuelle à un réseau. Ils pourraient être reliés par (enfin!) un véritable journal de l'écologie politique, qui n'a pas vocation à être un organe de presse officiel, mais bien un outil de lien entre tous les écolos. Il reflétera les actions des comités Europe Ecologie et se nourrira des débats en leur sein. Outil de lien, il doit aussi être une force d'information et de réflexion. Enfin, prendront place des Fêtes annuelles de l'écologie, qui rassembleront toutes celles et ceux qui font de l'écologie une réalité quotidienne.

Après ces élections victorieuses, le risque le plus grand pour nous est celui d'un enfermement dans l'institution. Un pied dedans, un pied dehors, nous devons perpétuellement renouveler notre lien avec la société civile. Sur le modèle des expériences brésiliennes, les groupes régionaux des nouveaux élu-e-s débattront de manière permanente avec les associations de l’environnement et les secteurs du mouvement social et de la société civile. Au sein de parlements régionaux de l’écologie, ils organiseront le suivi des politiques des Conseils régionaux.

Enfin, parce que l'écologie ne se fait pas que dans les urnes, nous devrons , dans les mois qui viennent, proposer à toutes les composantes de l’écologie d'organiser une Marche pour le Climat pour protester contre l’enlisement du Grenelle, l’abandon de la fiscalité énergétique, et faire valoir des décisions toujours plus urgentes.

*****

Cette rénovation de nos propos et de nos idées doit aller bien plus loin. On ne peut parler d'écologie et porter notre projet de la même manière qu'au cours des années 1980. On ne peut plus s'adresser de la même manière et apporter les mêmes réponses aux générations qui n'ont connus que la crise, le SIDA et le chômage de masse. Les réponses politiques attendues aujourd'hui doivent pouvoir incarner des changements profonds et des transformations de la vie quotidienne. Mettre au coeur du débat nos réponses à la question économique et sociale, voilà le défi des années à venir.
Nous devons prouver qu'il existe d'autres réponses, que le simple partage des fruits de la croissance et de la surproduction à tout crin. Avant 2012, la question ne sera pas d'abord de savoir si nous devons avoir un-e candidat-e ou non, mais bel et bien si nous serons capable d'être le lieu d'invention et d'innovation de la vie politique.

Ils sont nombreux au cœur de l'opposition, mais aussi éloignés du débat politique, à s'interroger et à hésiter sur la possibilité d’une autre voie que celle ouverte par les formations politiques traditionnelles. C’est avec elles et eux, avec les millions de citoyen-nes qui rêvent d'une nouvelle politique, que nous écrirons les nouvelles pages de ce cycle historique de l'écologie.

Il ne s'agit aujourd'hui ni de s'isoler, ni de se marginaliser, ni de manquer d’ambition. Nous devons, même si le chemin est long et ardu, construire une formation de l’écologie à vocation majoritaire qui sera capable d'impulser des changements profonds. Cela passera sûrement par une recomposition du paysage politique de notre pays. L’écologie n’est pas seulement une obligation extérieure liée aux contraintes de la planète. Elle doit être le creuset du projet de transformation sociale du XXIeme siecle. Celui qui permet d’ouvrir une véritable perspective à celles et ceux qui constatent la décrue et le renoncement de la social- démocratie ou l’impossible réanimation d’une utopie communiste morte autant de ses emballements que de ses trahisons.
L’écologie est aussi le projet qui, à un ultralibéralisme matiné d’autoritarisme, oppose l’émancipation, l’autonomie et le partage des richesses.

C’est avec cette volonté qu’est né mon engagement, c’était mon état d’esprit lors des élections régionales et c'est de la même manière que j'aborde les débats qui s'annoncent. Alors que d'aucuns s'aventurent à me donner de supposées ambitions pour 2012, c'est avec modestie que je souhaite participer au débat sur l'avenir. Il n'appartient pas qu'à nous et le résultat ne pourra etre égal à la somme de chacun et chacune d'entre nous. Des choix que nous ferons et de l'élan que nous créerons, viendra notre capacité à mettre fin au régime Sarkozy et à créer une nouvelle majorité solidaire avec la gauche.

Après une campagne à la fois exaltante et harassante, je voulais vous livrer ces quelques mots d’une réflexion encore en cours, avant de profiter de quelques jours pour prendre ma part de repos et de grand air,

Avec mon amitié,

Cécile Duflot

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 06:00

20100212-lepinLe temps du débat en Savoie

 

Suite à une rencontre de coordination Savoie Europe Écologie, un message a été envoyé aux groupes locaux en Savoie et Haute-Savoie avec les propositions suivantes :

 

1) Tenir la Convention proposée par le CNIR et adoptée par le Comité de pilotage national EE sur la Région Savoie le 8 mai 2010. Le choix aurait aussi pu être sur Rhône Alpes mais il nous a semblé préférable de rester le plus proche possible de nos groupes de façon à impliquer un maximum de signataires dans cette réflexion si importante pour notre devenir. La subsidiarité reste un principe fondamental retenu par Europe Écologie. De même c'est peut être un meilleur levier pour être entendu. Ce serait très bien si chaque groupe EE de notre région Savoie se prononçait sur cette première proposition très rapidement de façon à retenir une salle qui soit dans une ville qui permette aux groupes les plus éloignés d'avoir un trajet moyen (Thonon et Maurienne). .

Rappel des choix possibles :

a- nous sommes d'accord pour tenir cette convention sur la Région Savoie

b- nous préférons tenir cette convention avec la Région Rhône Alpes

c- autre choix éventuel : …

 

Si notre proposition (n°a) est retenue par la majorité des groupes de Savoie,

2) nous pouvons nous charger de retenir une salle pour la date prévue.

 

3) pour que le débat vienne du terrain il serait nécessaire que chaque groupe engage une réflexion sur le thème de la structuration de notre rassemblement et transmette ses questions et ses propositions aux autres groupes en amont du 8 mai, à raison d'une seule contribution par groupe de façon à ne pas crouler sous une avalanche de courriels. Cette contribution peut être sous forme de propositions ou de questions à débattre.

 

 

Les groupes contactés :  Annecy, Combe du lac Faverges, Thonon, Annemasse, la Vallée Chambéry, Combe de Savoie, Albertville, Maurienne, Tarentaise, Aix-les-bains Groupe Région Savoie, PAC


Note : Ce choix n'est pas une façon coopter le débat sur la région ou le ré ouvrir mais de s'organiser au plus près du terrain et des militants pour conduire le débat sur la structuration. Il n'y a qu'une structuration démocratique qui nous permettra de débattre sereinement des enjeux ne faisant pas consensus au sein de EE.

 

Europe Ecologie : le temps du débat

Après le succès des Européennes et au lendemain des élections Régionales qui ont confirmé le statut de 3ème force politique française pour Europe Écologie,  nous sommes aujourd'hui devant un tournant historique pour l'écologie politique. Nous devons ensemble,relever le défi de la pérennisation et celui-ci passe par notre capacité collective à conserver et amplifier ce qui a fait notre force, rassembler les écologistes tout en respectant leur diversité. Dessinons ensemble les contours de ce futur commun.

Ecologiquement vôtre
 
Pascal Durand
Délégué national d'Europe Ecologie

Ce débat a déjà commencé, voici les premièrs textes:

Participez au débat

Dès aujourd'hui, vous pouvez vous aussi contribuer à cette réflexion sur l'avenir d'Europe Ecologie et l'organisation du rassemblement.

  • localement, au sein des Comités Locaux Europe Ecologie, des collectifs du 22 mars et des groupes locaux Verts

  • sur internet, sur le nouveau site europe-ecologie.fr et sur le réseau social europe-ecologie.net

Ce processus participatif s'achèvera à l'automne 2010 par la tenue des Assises de l'Ecologie Politique. Les modalités de participation à ces assises feront l'objet d'une prochaine lettre d'information.

L'agenda

Autour du 8 mai : des Conventions régionales de l’écologie politique tireront les bilans de la première séquence et engageront les débats sur l’approfondissement du projet et les organisations souhaitables.

Les 5 et 6 juin : une rencontre nationale, à la suite des conventions régionales, définira les modalités d’organisation d'assises de l'écologie politique à l’automne.

Du 19 au 21 août : pendant les Journées d’Eté du rassemblement des écologistes, des plénières et des ateliers seront consacrés à la poursuite du rassemblement et des modalités de décision des assises.

Automne 2010 : Assises de l'Ecologie Politique

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 06:00

Jusqu'à fin mai, notre association organise des rencontres tous les mercredis à la maison des associations, 25 boulevard des Anglais à Aix les Bains. Ces rencontres sont ouvertes à toutes et à tous, et sont l'occasion de débattre et d'échanger sur nos propositions et nos actions en cours.

 

L'addition des différences multiplie les compétences. Alors, n'hésitez pas à venir nous rejoindre !

 

Ces rencontres démarrent à 20 heures. Pour leur bonne organisation, merci de prendre le temps de vous inscrire préalablement en cliquant ici. Vous pouvez également nous informer de votre participation en écrivant à aixlesbains.ecologie@gmail.com ou via notre formulaire de contact.

 

Plan d'accès à la maison des associations (cliquez sur le plan pour l'agrandir)

PlanAccesMaisonAssociationsAix.jpg

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 20:21

Intervention de Cécile Duflot et texte de la motion votée à l’unanimité du conseil national des Verts

 

 

Poursuite
 du
 rassemblement
 des
 écologistes

Affirmation de l’écologie politique, forte abstention, notamment dans les quartiers populaires, et rétablissement électoral du Front national..., les résultats des dernières élections régionales confirment la prise de conscience citoyenne croissante de la crise écologique dans un paysage de crise démocratique et sociale. Ils marquent un désaveu pour Nicolas Sarkozy et une défaite sans appel pour la politique du gouvernement marquée par la casse sociale et environnementale, la protection des privilèges et des choix sécuritaires.

La responsabilité de l’écologie politique est immense après les élections européennes et régionales. Nous devons poursuivre et approfondir le rassemblement engagé et construire une alternative écologique, humaine et sociale à la droite au pouvoir.

Les 
élections 
régionales 
de 
mars
 2010,
 neuf 
mois 
après 
les 
élections
 européennes, 
confirment
 la
 place 
de
 l’écologie 
politique
 dans
 le 
paysage 
politique 
français.

Avec
 12,3
 %
 des
 voix
 représentant
 2
 millions
 400.000
 électeurs
 au
 premier
 tour,
 le
 rassemblement
 Europe
 Ecologie
 s’affirme
 comme
 troisième
 composante
 politique
 du
 pays,
 et
 la
 deuxième
 force 
à 
gauche,
 composante 
pivot 
du 
rassemblement 
de 
la 
gauche 
et 
des 
écologistes.

Ce 
beau 
résultat 
ponctue
 le
 long
 travail 
engagé 
par
 les 
écologistes 
depuis 
la 
candidature
 de 
René
 Dumont
 à
 la
 présidentielle
 de
 1974
 et
 marque
 un
 tournant
 :
 l’écologie
 politique
 s’avère
 pour
 nombre
 de 
citoyen‐nes 
un 
vrai 
projet 
de 
société.

Dans 
le 
large 
succès
 du
 rassemblement 
de
 la 
gauche 
et 
des 
écologistes 
au
 deuxième
 tour, 
Europe
 Ecologie‐Les
 Verts
 ont
 pris
 toute 
leur 
place. 
Ce
 sont 
plus 
de 
260 
conseiller‐e‐s 
écologistes
 qui 
ont
 été
 élu‐e‐s.
 Dans
 les
 exécutifs
 des
 assemblées,
 les
 représentant‐e‐s
 d’Europe
 Ecologie
 seront
 en
 charge
 de
 responsabilités 
élargies.

La
 démarche
 de
 rassemblement
 initiée
 pour
 les
 élections
 européennes
 a
 ainsi
 prouvé
 ses
 effets
 bénéfiques.
 Elle
 s’est
 traduite
 par
 la
 participation
 de
 responsables
 du
 mouvement
 associatif,
 de
 responsables
 politiques
 venu‐e‐s,
 outre
 des
 Verts
 et
 de
 certains
 partenaires
 de
 Régions
 et
 peuples
 solidaires
 (RPS),
 d’autres
 horizons
 que
 celui
 de
 l’écologie
 politique,
 de
 personnalités
 emblématiques
 engagées
 depuis
 des
 années
 dans
 des
 combats
 sociaux,
 sociétaux
 et
 des
 droits
 humains.

Véritable 
métissage 
de 
cultures 
et 
de 
pratiques 
différentes,
 Europe 
Ecologie 
a
 porté
 haut 
et 
fort
 des
 valeurs
 et
 des
 enjeux
 dans
 lesquels
 les
 Verts
 se
 reconnaissent
 :
 l’autonomie,
 la
 solidarité
 et

 la 
responsabilité
-
car 
elles 
sont 
au
 fondement
 du
 projet
 écologiste
 ;
 citons
 :

-  La
 défense
 de
 la
 biodiversité
 et
 du
 vivant,
 instaurant
 un
 rapport
 respectueux
 et
 non
 violent
 entre
 l’être 
humain 
et 
la
 nature 
et 
excluant 
l’exploitation 
mercantile
 ;


-  Le 
rejet
 du
 productivisme 
et 
de 
la 
croissance
 mythifiée,
 qui 
ne 
tiennent
 pas 
compte
 du
 caractère 
limité 
des 
ressources
 de 
la 
planète
 ;


-  Le
 combat
 contre
 la
 fausse
 et
 dangereuse
 solution
 que
 constitue
 le
 développement
 du
 nucléaire 
reste
 d’une 
totale
 actualité 
à 
l’heure
 de
 la 
crise
 énergétique ;
-  La
 remise
 en 
cause 
du 
libéralisme
 économique
 fondée 
sur
 la 
reconnaissance 
de 
biens
 communs
 inaliénables
 par
 des
 intérêts
 particuliers
 et
 la
 logique
 marchande.
 Les
 crises
 économiques
 et
 financières
 successives
 en
 Europe
 et
 dans
 le
 monde
 en
 démontrent
 l’effet
 nocif.
 Les
 écologistes
 veulent
 réhabiliter
 des
 politiques
 publiques
 fortes
 ‐
 en
 restaurant
 notamment
 un
 contrôle
 public
 collectif
 sur
 les
 flux
 financiers
 -
 et
 s’attaquer 
radicalement 
à 
toutes
 les 
inégalités 
et 
à 
l’injustice
 sociale
 ;


-  L’affirmation 
du 
féminisme 
comme 
valeur 
émancipatrice
 pour 
les 
femmes
 comme
 pour
 les
 hommes,
 qui
 trouve
 ses
 concrétisations
 dans
 le
 travail,
 dans
 la
 vie
 quotidienne,
 et
 dans
 la 
vie
 publique,
 notamment 
avec 
le 
principe
 de 
parité
 ;

-  La
 culture
 de
 paix
 et
 de
 non­ violence,
 de
 nouvelles
 relations
 nord‐sud
 fondées
 sur
 la
 solidarité,
 la
 coopération
 internationale,
 l’engagement
 dans
 la
 construction
 européenne,
 le
 respect
 des
 minorités
 et
 la
 réalisation
 d’une
 société
 ouverte
 et
 émancipatrice
 où
 chacun‐e
 riche
 de
 ses
 différences,
 construit
 le
 vivre
 ensemble.
 Cela
 passe
 par
 une
 lutte
 contre
 le
 racisme,
 et
 contre
 toutes
 les
 discriminations,
 -
qu’elles
 soient
 liées
 au
 sexe
 ou
 genre,
 à 
l’orientation
 sexuelle, 
à 
l’origine,
 à 
l’âge 
ou 
au
 handicap...
-

 par 
l’égalité
 de 
toute‐s,
 par 
le 
droit 
à
 la 
dissidence
 de 
son
 milieu ;
-  Le 
fédéralisme,
 et 
un 
renouvellement
 des 
pratiques 
politiques
 pour
 une 
amélioration 
de
 la
 démocratie
 -
 participative
 et
 représentative
 -
 comme
 visions
 du
 fonctionnement
 des
 institutions
 publiques
 et 
comme 
principe
 d’organisation
 politique ;
-  La 
Solidarité
 :
 le
partage
 des
 richesses 
est 
un 
facteur
 de 
lien
 social
 de
 nature
 à 
préserver
 la
 dignité
 humaine.
 Elle
 doit
 s’exprimer
 entre
 les
 peuples,
 entre
 les
 générations,
 entre
 les
 territoires,
 entre
 les 
travailleurs 
 ;

-  La
 politique
 autrement
 :
 non
 cumul
 des
 mandats,
 parité
 des
 exécutifs,
 proportionnelle
 respect
 des
 minorités, 
majorités 
au 
consensus 
ou 
qualifiées.
 
 L’ensemble
 de 
ces 
valeurs
 sont 
des 
volets
 indissociables
 de
 notre 
vision
 du 
monde

L’écologie
 politique
 est
 une
 alternative
 en
 termes
 de
 programme
 et
 d’organisation.
 Elle
 l’a
 plus
 que
 jamais 
prouvé 
en 
se
 présentant
 de 
manière 
autonome 
tant 
aux
 élections 
européennes
 qu’au
 premier 

tour 
des 
élections 
régionales.

 Cependant,
 elle
 ne
 confond
 pas
 sa
 droite
 et
 sa
 gauche.
 Elle
 s’oppose
 radicalement
 à
 la
 politique
 de 
caste
 et
 de 
casse
 sociale
 du 
gouvernement 
actuel, 
tandis
 qu’elle 
mène
 avec
 ses
 partenaires
 de
 la
 gauche
 le
 débat
 politique
 et
 stratégique
 nécessaire,
 parfois
 âpre,
 pour
 construire
 les
 meilleures 

synthèses
 et 
notamment 
lorsqu’il
 s’agit
 de
 gérer
 les
 institutions.
 
 Parce
 que
 la
 conscience
 écologiste
 s’amplifie,
 et
 qu’un
 nombre
 croissant
 de
 citoyen‐ne‐s
 a
 fait
 confiance
 aux
 écologistes,
 nous 
devons
 être
 à 
la 
hauteur 
des 
attentes.

Notre 
projet,
 déjà
 développé 
lors
 des 
deux 
dernières 
séquences 
électorales,
 et 
dont
 la
 crédibilité
 s’affirme 
progressivement,
 appelle
 une 
co‐élaboration
 renforcée
 quant 
à 
son 
actualisation 
et 
son
 approfondissement.
 
 Enfin,
 dans
 la
 perspective
 d’une
 alternative
 durable
 à
 la
 politique
 productiviste
 et
 anti‐sociale,
 l’inscription
 des
 solutions
 écologistes
 au
 coeur
 d’un
 projet
 de
 transformation
 est
 aujourd’hui
 fondamentale.

Ces
 questions
 interpellent 
aujourd’hui
 le 
rassemblement 
Europe 
Ecologie 
auquel 
il 
appartient
 de
 continuer
 de
 participer
 à
 une
 élaboration
 constante
 du
 projet,
 de
 décider
 de
 son
 avenir
 et
 du
 rôle 
qu’il 
entend
 jouer 
à
 l’échelle 
nationale.
 
 Doublement
 attachés
 à
 la
 démocratie,
 parce
 qu’elle
 est
 au
 coeur
 du
 projet
 de
 société
 et
 la
 seule
 modalité
 de
 fonctionnement
 envisageable
 ;
 convaincus
 de
 la
 nécessité
 de
 poursuivre
 la
 dynamique
 et
 de
 construire
 une
 force
 politique
 capable
 d’assumer
 dans
 les
 meilleurs
 délais
 les
 défis
 et
 enjeux
 ;
 Les
 Verts
 souhaitent
 que
 toutes
 celles
 et
 tous
 ceux
 qui
 se
 sont
 engagé­e­s
 ou
 se
 reconnaissent
 dans
 le
 processus
 du
 rassemblement
 puissent
 exprimer
 leurs
 attentes, 
participer 
et 
décider
 de 
l’avenir
 de 
l’écologie 
politique.
 
 Dans
 cet
 esprit,
 en
 concertation
 avec
 le
 CAP,
 le
 CNIR
 des
 Verts
 propose
 au
 débat
 du
 rassemblement
 le 
calendrier 
suivant
 :
 


-  8
 mai
 :
 La
 tenue,
 partout
 en
 France
 de
 conventions
 régionales
 de
 l’écologie
 politique
 permettront
 aux
 militant‐es
 et
 partenaires
 du
 processus
 de
 tirer
 les
 bilans
 de
 la
 séquence
 qui
 vient
 de
 s’achever,
 d’engager
 les
 premiers
 débats
 sur
 l’approfondissement
 du
 projet
 et
 les
 organisations
 souhaitables.
 Ces
 conventions
 seront
 organisées
 par
 les
 CAPr
 (comités
 d’animation
 politique
 régionaux)
 éventuellement
 réactualisés
 régionalement
 dans
 le
 respect
 de
 la
 charte
 des
 CAPr.
 Elles
 seront
 précédées
 par
 de
 nombreux
 débats 
communaux
 et
 départementaux
 organisés 
par
 les
 parties
 prenantes
 et
 comités
 locaux
 du
 rassemblement.
 Pour
 préparer
 ces
 conventions,
 des
 animateurs
 du
 CAP
 (actualisé) 
sont 
prêts 
à 
se 
déplacer en 
région
 en 
amont
 ou
 le
 jour‐même ; 
- Le
 5
 ou
 6
 juin
 sera
 organisée
 une
 réunion
 nationale
 à
 la
 suite
 de
 ces
 conventions
 régionales
 dont
 le
 CAP
 aura
 recueilli
 les
 propositions.
 Lors
 de
 cette
 réunion
 seront
 définies
 les
 modalités
 d’organisation
 des
 assises
 de
 l’automne
 ainsi
 que
 leur
 périmètre
 politique ;
-  Fin 
août
 :
 Pendant 
les
 Journées
 d’Eté
 des
 Verts 
et 
d’Europe
 Ecologie,
 une 
à 
deux 
journées
 seront
 consacrées 
à
 la
 poursuite
 du 
rassemblement 
sous
 forme 
de 
plénières
 et
 d’ateliers.

 Les
 résultats
 du
 questionnaire
 lancé
 en
 avril
 auprès
 des
 signataires
 d’Europe
 Ecologie
 seront 
rendus 
publics
 et
 analysés 
à 
cette
 occasion.

Seront
 débattues
 dans
 le
 détail
 les
 formes
 d’organisation
 future
 et
 les
 modalités
 de
 décision
 des
 assises.
 Seront
approfondis 
le
 projet 
et 
le
 socle 
commun
 du
 rassemblement
 de
 l’écologie.

-  À
 l’automne
 2010*
 :
 L’organisation
 d’Assises
 de
 l’Ecologie
 Politique
 sur
 le
 projet
 et
 sa
 structuration.
 À
 cette
 occasion,
 pourront
 être
 abordés
 les
 premiers
 éléments
 stratégiques
 des 
échéances 
à 
venir.

Le
 CNIR
 mandate
 le
 groupe
 de
 travail
 sur
 la
 poursuite
 du
 rassemblement
 constitué
 par
 le
 CNIR
 du
 7
 février
 pour
 assurer
 le
 suivi
 du
 calendrier
 ci‐dessus
 et
 permettre
 la
 cohérence
 de
 l’animation
 entre
 les 
Verts 
et 
les 
instances
 d’Europe 
Ecologie.

 

* Les 
procédures 
de 
validation
 des 
Verts 
devront
 être
 définies 
au 
CNIR 
des 
19 
et 
20 
juin.

 

CNIR : Conseil National Inter-Régional

 

 

 

Source : http://lesverts.fr/article.php3?id_article=5137

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 06:10
MEIRIEU 5285La création d’Europe Ecologie est, à mes yeux, un des événements majeurs de la vie politique française depuis longtemps…

C’est un événement majeur en raison du coup de génie qui a présidé, avant les élections européennes, à ce rassemblement inédit entre un parti visionnaire, mais trop engoncé dans un fonctionnement complexe, et un ensemble de personnalités de la « société civile » dont les trajectoires exemplaires convergeaient vers la création d’un nouveau modèle social et politique fondé sur la solidarité : solidarité des humains avec une planète dont on connaît aujourd’hui la finitude et la fragilité, solidarité entre les êtres pour un développement harmonieux et réciproque, solidarité active des acteurs sociaux contre l’exaspération des individualismes par la société marchande, solidarité des citoyens pour faire gagner la démocratie et construire ensemble « le bien commun ».

Cela n’aurait pu être qu’un bel élan de générosité porté par une vague médiatique de circonstance. Ce fut un succès inespéré : les Français ont vu en Europe Ecologie une véritable alternative à un fonctionnement politique obsolète. Ils ont voté pour des hommes et des femmes qui incarnaient des combats fondamentaux à leurs yeux, rompaient avec la nomenklatura politique traditionnelle et préfiguraient un nouveau type de gouvernance fondé sur l’exigence de probité, la responsabilité partagée et l’implication citoyenne.

Pour autant, rien ne garantissait que la dynamique des Européennes se prolonge et puisse s’incarner durablement dans le paysage politique. Or, avant même le 14 mars, nous avons su qu’Europe Ecologie avait gagné son pari. Nous l’avons découvert, au quotidien, au cours d’une campagne électorale qui, dans chaque région, a permis de mesurer la pertinence du « rassemblement » : nous avons vu comment Europe Ecologie fédérait une multitude d’initiatives qui, dans le domaine de l’environnement comme dans le champ social, économique, éducatif ou culturel, préfiguraient une société plus solidaire, échappant à la logique bureaucratique comme à l’exploitation des égoïsmes par le marché. Nous avons pu observer à quel point le tissu associatif et citoyen était porteur de dynamiques et d’inventivité : partout, des « militants-experts » travaillent, découvrent, expérimentent de nouvelles formes de socialité, plus solidaires, plus généreuses, plus démocratiques. Et ces « militants-experts » trouvent en Europe Ecologie l’interlocuteur que beaucoup n’espéraient même plus.

Aujourd’hui la campagne électorale des élections régionales est terminée et il existe, dans les régions, des groupes d’élus qui se revendiquent ensemble membres d’Europe Ecologie. Ils vont travailler au coude à coude et au quotidien, sans s’interroger sur leurs « origines » (Verts ou non-Verts), mais en se tournant vers le futur qu’ils peuvent contribuer à construire ensemble.

Alors, oui, il faut poursuivre l’aventure d’Europe Ecologie. Alors oui, il faut aller de l’avant et être à la hauteur des espérances que nous avons fait naître… Il nous faut faire exister Europe Ecologie encore plus et mieux, parce que cela correspond à une attente et que nous disposons maintenant d’un support solide pour notre développement.
C’est pourquoi, à mes yeux, Europe Ecologie doit se structurer à partir de deux données essentielles : les groupes d’élus qui existent dans les conseils régionaux et les réseaux associatifs qui constituent les « forces vives » de notre mouvement… Les groupes d’élus de chaque conseil régional ont, en effet, une triple légitimité : ils ont été choisis par des instances paritaires Verts / non-Verts (certes tâtonnantes, mais qui ont néanmoins agi au mieux), ils ont participé à une campagne électorale qui leur a permis de rencontrer les réalités du terrain et ils ont été désignés par le suffrage universel. Ils ont donc, tout naturellement, vocation à animer, dans chaque région des rencontres, puis des assises de l’écologie politique… De leur côté, les associations qui militent dans le champ social, de l’environnement, de la culture comme les organisations coopératives et de l’économie sociale et les organisations professionnelles, représentent une force extraordinaire de transformation sociale, un contre-pouvoir fantastique au kidnapping permanent de la démocratie par les technocrates et les spécialistes de la « com » : parce qu’elles irriguent le tissu social, elles ont vocation à nourrir la réflexion politique et doivent trouver leur place dans le « rassemblement ».

Concrètement, je propose que la réflexion s’engage dans les régions sous l’impulsion des groupes d’élus Europe Ecologie, en lien, évidemment, avec tous les groupes locaux Europe Ecologie existants et qui vont se créer. Il faudra réengager le dialogue avec le tissu associatif et toutes initiatives citoyennes pour dégager les axes forts de ce qui pourra structurer, sur le fond et dans les méthodes, l’écologie politique en France. Et cela, sans aucun préalable : en particulier, sur la nécessité ou non de maintenir, d’intégrer ou de fusionner les Verts dans une structure globale. Cette question est seconde. La création d’un axe fort sur les territoires entre élus, indifféremment Verts et non Verts, d’un côté, et le mouvement social, de l’autre, est première.

C’est en partant ainsi des régions, et en réfléchissant aussi avec le groupe Europe Ecologie du Parlement européen, que se dégageront les principes d’une nouvelle configuration politique : confédération ou fédération, avec des adhésions individuelles et/ou collectives, avec une forme partitaire ou celle d’une alliance, avec un « gouvernement » national ou des régions, etc ? Certes, il y a des échéances électorales proches. Mais il faut savoir perdre un peu de temps pour en gagner. La démarche que je propose peut se dérouler jusqu’à l‘été et permettre la stabilisation de notre projet lors de journées nationales en août. L’écologie politique, attachée à la structuration par réseaux et à la démocratie de proximité, ne peut exister comme force politique durable que si elle est conforme dans son fonctionnement avec ce qu’elle affirme dans ses principes. C’est ainsi qu’elle sera un espoir. Un espoir gagnant.

Je profite de ce message pour remercier chaleureusement toutes les militantes et tous les militants de leur engagement tout au long de cette campagne qui a été un formidable moment de solidarité et d’inventivité collective. Les élus, dont je suis, tenteront de se montrer digne de cela... comme du vote des citoyens qui leur ont fait confiance.
Amitiés

Philippe Meirieu
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 07:00

20 mars 2010
Appel pour des Etats Généraux
de l'Emploi et de l'Ecologie

Les élections régionales ont révélé Europe Ecologie comme la troisième force politique française. Nous pouvons être fiers du travail accompli mais, tous, nous avons conscience de la gravité de la crise dans laquelle s'enfonce notre pays : plus de 50 % des citoyens adultes de notre pays n'ont pas voté dimanche et le FN remonte !

Une des causes fondamentales de la crise politique est l'incapacité des partis qui se succèdent au pouvoir depuis 30 ans à sortir notre pays du chômage. La carte de l'abstention est semblable à la carte du chômage : on ne pourra pas sortir de la crise démocratique si on ne parvient pas à sortir du chômage. Le chômage est aujourd'hui le souci numéro 1 des Français. Le nombre total des chômeurs a augmenté de 900.000 depuis 18 mois et Nicolas Sarkozy ne fait rien ! Hélas, 69 % des Français pensent que « la gauche ne ferait pas mieux ».

Certes, tous ceux qui sont venus à nos meetings ont compris qu'Europe Ecologie avait de vraies réponses à la crise, mais quelques semaines de campagne ne suffisent pas à toucher l'ensemble des citoyens. Et -pourquoi ne pas le dire ?- nous n'avons pas la prétention de penser que notre projet est totalement parfait et qu'il ne peut pas être encore amélioré.

Seule la rencontre de toutes les parties prenantes peut permettre de dégager des solutions communes à la hauteur des enjeux et de faire partager notre vision de la conversion écologique de l'économie en matière de formation, d'innovation et de création d'emplois verts non délocalisables.

Voilà pourquoi nous lançons aujourd'hui cet Appel pour qu'Europe Ecologie organise des Etats-Généraux de l'emploi et de l'écologie. Voilà un calendrier possible :

Le 1er mai, jour de la Fête du travail, lancement des Etats généraux à Paris -à la Mutualité ?- ou à Sevran (93) chez notre ami Stéphane Gatignon. Tous les partis de gauche, tous les syndicats, les représentants des employeurs, toutes les associations de chômeurs, tous les universitaires, toutes celles et ceux qui ont des idées pour combattre le chômage et la précarité sont invités.

Nous devons nous donner un objectif mobilisateur : diviser par 2 le chômage et la précarité. Il y a 4 millions d'inscrits à Pôle Emploi ? Nous voulons créer 2 millions d'emplois non délocalisables. En quelques années, 2 millions de "vrais emplois". Nous travaillerons ensemble jusqu'à construire un nouveau Pacte social, 10 ou 15 mesures fortes, qui permettent de diviser par deux le chômage en répondant aux besoins sociaux (logement, transport, santé, petite enfance, éducation…) et en luttant contre le dérèglement climatique.

Créer 2 millions d'emplois pour diviser par 2 le chômage, construire une fiscalité plus juste et plus durable, rééquilibrer nettement le partage salaires / bénéfices, voilà notre objectif.

Le samedi 29 mai ou le samedi 5 juin, Europe Ecologie organise une journée de débats dans chaque région. Là encore, tous les partis de gauche, tous les syndicats, toutes les associations, toutes celles et ceux qui ont des propositions à faire contre le chômage et la précarité sont les bienvenus.
Au niveau régional comme au niveau national, des groupes de travail sont mis en place pour travailler sur les propositions issues des premiers débats.
Fin août, nos journées d'été sont l'occasion d'approfondir notre projet.




A la rentrée, conclusion des Etats Généraux.

Europe Ecologie propose un Nouveau Pacte Social. Nous verrons à ce moment-là si ce Pacte est commun à d'autres partis de gauche ou si, malgré quelques mois de débat, nous avons des désaccords de fond. Tant que nous n'avons pas mené ce travail sur le projet, nous ne pouvons pas dire si nous participerons ou non à des primaires communes avec tel ou tel parti…

Nous en avons tous conscience, nous vivons une crise historique. Le débat que nous avons organisé il y a un mois avec Joseph STIGLITZ, Edgar MORIN et Marc DUFUMIER a permis d'en mesurer la gravité (cf. débat du 13 février 2010).

Il y a un an, nous avons été très nombreux à signer l'Appel du 2 mai qui demandait au Président de la République d'organiser des Etats Généraux (www.appeldu2mai.fr). Puisqu'il n'a pas voulu nous écouter, à nous d'agir !

Etant la deuxième force politique de gauche, nous devons être à la hauteur de nos responsabilités. A nous d'agir avec force, pour montrer qu'on peut réellement faire de la politique autrement :

> Nos Députés font de la politique autrement au Parlement européen.

> Nous allons faire de la politique autrement dans les régions, où nos élus vont très vite se mettre au travail.

> Nous allons faire de la politique autrement en entamant un débat important sur l'évolution de notre organisation et de nos pratiques démocratiques.

> Nous allons faire de la politique autrement en travaillant avec tous ceux qui le veulent, pour vaincre le chômage et la précarité. Et nous allons montrer à tous les Claude Allègre du pays qu'il n'y a aucune opposition entre Ecologie et plein emploi. Au contraire !

Tous acteurs, tous responsables

Que tu sois Vert ou Divers (ou que tu ne te souviennes même plus que cette distinction a existé un jour), nous te proposons de soutenir et d'enrichir cette initiative : si tu es d'accord pour qu'Europe Ecologie organise ces Etats Généraux de l'Emploi et de l'Ecologie, signe cet appel !

Tu peux aussi nous envoyer une proposition d'intervenant (telle association, tel élu local, tel patron innovant, tel syndicaliste, tel universitaire devrait être invité) ou une proposition qui te paraît devoir être mise en débat, ou le résumé d'un livre que tu as trouvé intéressant : EtatsGenerauxEmploiEcologie [AT] gmail.com

Il y a un mois, avec Joseph STIGLITZ, avec Edgar MORIN et Marc DUFUMIER, nous avons dit la gravité de la crise. Nous avons dit l'urgence. Dans les six mois qui viennent, tous ensemble, nous allons reconstruire l'espoir !

Bien amicalement

Eva JOLY, députée européenne

Pierre LARROUTUROU, tête de liste Europe Ecologie 92

Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord

PREMIERS SIGNATAIRES

Eva Joly 

Pierre Larrouturou

Thomas Mazière

Marie-Christine Blandin

Annie Poursinoff

Augustin Legrand

Jacques Fernique

Karima Delli

Brigitte Brozio

Gilles Lemaire

Antoine Maurice

Nicole Eschmann

Hélène Renaud

Hervé Morel

Noël Mamère

Michèle Rivasi

Dominique Voynet

Daniel Béguin

Alain Fousseret

Safia Lebdi

Eva Pedrocchi

Mickaël Marie

Jean-François Caron

Séverine Tessier

Marie Bové

Jean-Louis Roumégas

Eric Piolle

Pascale Cauchy

Bérengère Dauvin

Nicolas Dubourg

François Calvet

Nadja Flank

Marie-Odile Novelli

Gérard Leras

Stéphane Gatignon

Corinne Bernard

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 08:01
Voeux-2010.jpg
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 08:00

Chèr-e-s ami-e-s,

 

Au moment d'entrer dans cette nouvelle année, je souhaiterais me tourner vers les horizons qui nous attendent, vers l’avenir que nous avons à construire.

 

Être en bonne santé, avoir un toit, vivre dans un environnement sain et protégé, exercer une activité qui nous satisfait, être intégré dans la société et traité de manière égale, pouvoir disposer d’une certaine tranquillité et de confiance dans l’avenir, sont les droits dont chacune et chacun doit pouvoir bénéficier. Trop souvent ces derniers temps, ce sont les mots de crise et de difficulté qui ont résonné dans notre quotidien, je suis convaincue qu’il est possible de changer.

 

Alors que notre monde bouge, les temps changent. L’année 2009 s’achève avec l’échec du Sommet de Copenhague malgré la certitude partagée par des millions de citoyens de l’urgence de la crise écologique , malgré la certitude que la solution a la crise sociale est un autre mode de développement. Nous pouvons inventer une autre politique.

 

L’écologie n’est pas une addition de gestes individuels ou un supplément d’âme aux politiques actuelles, que nous pourrions repousser à plus tard. L’écologie, c’est un projet de civilisation, pour entrer enfin dans le XXIe siècle. Je reste convaincue, qu’ensemble, munis de notre optimisme raisonné, nous pouvons faire le choix de nouvelles valeurs, de nouvelles idées.


2010 peut être l’année du changement. Si nous le décidons ensemble, ce n’est pas pour plus tard, ce n’est pas pour demain. L’écologie, c’est maintenant.

 

Je vous souhaite une très bonne année 2010.


Cécile Duflot

Secrétaire Nationale des Verts | Porte-parole d’Europe Écologie

CecileDuflot.jpg

 

 

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