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Des infos plus précises seront données ultérieurement.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 23:05

mercredi 19 oct à 20h30 centre socioculturel des Combes à Chambéry le Haut, en complément du programme du Forum Social Local, rencontre avec Leila Bencharif Vice Présidents EELV au conseil régional sur l'éducation populaire, la démocratie participative,... Et à 14h, atelier "désintox de langue de bois" par Marc PASCAL.

Lela Bencharif


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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 22:56

http://rhone-alpes.regions-europe-ecologie.fr/fileadmin/user_upload/tx_econewsletter/nleelv.png

Si la dernière assemblée plénière s’est déroulée sur une journée et s’est arrêtée prématurément, celle qui vient s’annonce longue et dense. Elle se tiendra sur deux jours : jeudi et vendredi prochains. 

Au programme :
  • un vœu pour fermer la centrale du Bugey et sortir du nucléaire, 
  • une délibération importante sur la politique foncière portée par l’écologiste Gérard Leras
  • un gros plat de résistance sur les lycées et notamment la restauration, avec un vœu contre le fichage scolaire 
  • des conventions de coopération internationale qui nous feront voyager du Brésil au Vietnam en passant par les Etats-Unis et l’Equateur... 
  • un débat sur l’orientation budgétaire de la Région pour 2012.


Vœu : fermez la centrale du Bugey et sortons du nucléaire !

Les écologistes proposeront que la Région se positionne pour la fermeture de la centrale de Saint-Vulbas, l’une des plus vétustes de France, pour la reconvertir en un site pilote sur le démantèlement et la gestion des déchets nucléaires. Le vœu demande aussi la sortie du nucléaire.

Les élus du groupe seront d’ailleurs présents à la grande manifestation devant la centrale du Bugey ce samedi.

Foncier : pour des territoires sobres, équilibrés et dynamiques

Logement, cadre de vie, agriculture, biodiversité, transports… La question foncière est au cœur d’enjeux cruciaux pour notre société. En début de mandature, les écologistes avaient  négocié la création d'une délégation dédiée à cette question. Gérard Leras, élu EELV en a la responsabilité et présentera la première délibération qui jette les bases d’une nouvelle politique.

Lycées : défendre le service public

L’assemblée va voter un grand nombre de délibérations concernant les lycées sur des sujets aussi divers que la restauration, la consommation énergétique, l’évaluation de la politique de la région …

Les élus EELV défendent un véritable service public des lycées qui intègre en interne la restauration ainsi que des « référents énergie ». 

Ils soutiendront le plan régional pour la qualité de la restauration lycéenne en insistant sur les circuits courts et l’agriculture biologique.

Enfin, ils présenteront à nouveau un vœu contre le fichage des élèves.

Coopération internationale : la reconnaissance des peuples autochtones

La Région va voter des renouvellements de conventions avec plusieurs autorités locales, mais aussi avec le peuple originaire Quechua de Sarayaku en Equateur. Ainsi, pour la première fois, la Région coopère avec les représentants d’un peuple autochtone, dans le prolongement de l’initiative Yasuni ITT.

Service public de la formation : le travail continue

Philippe Meirieu poursuit son énorme chantier du service public de la formation en présentant la suite de sa délibération instituant un véritable service public régional de la formation. Cette fois, l’assemblée examinera la question des compétences premières, des savoirs fondamentaux permettant une intégration citoyenne, sociale et économique.

Orientation budgétaire : dépasser le modèle de crise

La région doit débattre de ses grandes orientations budgétaires pour l’année qui vient, mais les vrais débats auront lieu en décembre prochain avec le vote du budget 2012. Dans ce contexte de crise, les écologistes estiment que la Région doit solliciter l’épargne solidaire et citoyenne et ne plus s’appuyer sur les vieux modèles de croissance.

 

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 23:47
Un bon début d'automne

La «haute» assemblée à gauche !

Cinq sénatrices et cinq sénateurs écolos avec, pour la première fois la perspective d'un groupe parlementaire qui plus est, en position « charnière.. »... Le projet d'une nouvelle commission «environnement» ou «développement durable» et des responsabilités accrues dans les autres commissions .

Les bonnes nouvelles se sont accumulées depuis le dimanche 25 septembre du coté de la rue de Vaugirard (Paris 6ème).
Symptôme du grand malaise à droite et de la déconstruction en cours du mille feuilles sarkozyste, le basculement du Sénat ouvre la saison démocratique 2011/2012 sous de nouveaux auspices.

C'est pourquoi, dès le lendemain de réjouissances militantes au demeurant assez insolites dans un lieu habitué à des agapes plus conventionnelles, Cécile Duflot a porté aux nouveaux élus à l'occasion de leur première réunion, un message de félicitations, mais aussi d' encouragement fort à l'affichage rapide d'objectifs clairs .

Parmi ceux ci, trois sont d'une actualité brûlante :
- La mise en échec de la reforme territoriale souhaitée par la droite et l'approfondissement de notre réflexion sur un projet alternatif de parlement des territoires, partie intégrante de notre conception de la Sixième République.
- Le combat pied à pied contre les textes liberticides qui se succèdent et le premier signal d'une inversion de tendance avec la bataille en faveur du vote des étrangers.
- Une intervention audible en faveur de la conversion écologique de l'économie et d'une autre fiscalité lors de la discussion de la loi de finance, en écho au projet de budget alternatif porté par notre candidate à l'élection présidentielle.

En outre nos sénateurs et sénatrices sont eux mêmes particulièrement sensibilisé(e)s à la nécessité d'un style nouveau qui fasse entrer un peu de normalité et d'air démocratiques dans une institution dont le dépoussiérage s'impose grandement.. ..

Assiduité, travail acharné en commissions, contact permanent avec les groupements militants, refus des lobbies divers et variés, non cumul, effort de transparence sur les rémunérations, le patrimoine, l'usage des indemnités et de la réserve parlementaires, relations de qualité avec les collaborateurs, c'est aussi comme ça que les écologistes feront voir ou entendre leur différence.

Jacques Archimbaud
Secrétaire National adjoint en charge de la coordination du mouvement

Présentation des 10 sénateurs

Depuis les élections sénatoriales du 25 septembre 2011, Europe Écologie-Les Verts compte dix sièges au Sénat.

Ils sont occupés de manière paritaire par : Leila Aichi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie Blandin, Corinne Bouchoux, Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joel Labbé et Jean-Vincent Placé.

> en savoir plus

Le Sénat vu par les écologistes

Créé en 1795 en pleine Révolution, le Sénat fut consécutivement Conseil des Anciens, Corps législatif, Chambre des pairs ou Conseil de la République pendant la IVème République. En 1958, il est institué comme Chambre Haute de la Vème République par l'article 24 de la Constitution qui lui donne les pouvoirs de voter la loi, contrôler l’action du Gouvernement et évaluer les politiques publiques. Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République en étant élu par un collège électoral de 150 000 grands électeurs (élus territoriaux). Les sénateurs sont élus pour six ans, la chambre étant renouvelable par moitié tous les trois ans. Issu de la « Chambre des sages », le Président du Sénat a par ailleurs la responsabilité de remplacer le Président de la République en situation de transition due à un décès ou une démission.

> lire la suite

Un groupe parlementaire écologiste et paritaire

Le dimanche 25 septembre 2011, une page de l'histoire de la Vème République a été définitivement tournée : le Sénat est passé à gauche pour la première fois depuis 1958, avec 177 sénateurs sur 348. Le samedi suivant, le sénateur socialiste Jean-Pierre Bel en a été élu Président. Cerise sur le gâteau, dix élus Europe Ecologie Les Verts siègent désormais au sein de la Haute Assemblée, leur permettant d'espérer la création d'un groupe politique autonome, ce qui serait également une première en France. L’ « anomalie démocratique » (dixit l’ancien Premier Ministre Lionel Jospin) d’une Haute assemblée ancrée à droite ad vitam aeternam a enfin cessé, permettant d’espérer sérieusement une véritable alternance en 2012, avec un groupe écologiste fort et autonome prompte à porter une parole différente pour un Sénat ouvert aux citoyens et tourné vers les véritables enjeux du 21e siècle.

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10 sénateurs écologistes, pour quoi faire ?

3 questions posées à Jean-Vincent Placé

Quel rôle spécifique vont jouer les dix sénateurs écologistes dans une institution dont ils prônent une profonde transformation ?


Les sénateurs et sénatrices ont conscience de leur grande responsabilité : c’est le premier groupe parlementaire écologiste en France et c’est la première fois que le Sénat est gouverné par la gauche. Cécile a salué une double victoire. C’est maintenant pour nous une double responsabilité. Nous aurons une action interne et externe sur cette institution.

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« Au Sénat, tout le monde est mon ami. Ça ne va pas durer »

par Esther Benbassa, article publié sur Rue89

Je viens de la société civile. Europe Ecologie - Les Verts (EE-LV) m'a investie pour ces élections sénatoriales, dans le Val-de-Marne, comme intellectuelle publique et comme militante associative impliquée dans la lutte contre les discriminations, le racisme et l'exclusion.

Le 25 septembre était le jour J. Après des mois de tournées dans le département, beaucoup de coups bas, les tergiversations entre les partis pour l'établissement d'une liste unique de la gauche et des écologistes qui a finalement pris forme à la dernière minute, des meetings en série, je n'avais qu'une envie : souffler quelques instants.

J'avais eu à apprendre la rudesse de la politique, sa rhétorique, les discours de circonstance, mais aussi la solidarité avec mes colistiers venus de tout le spectre de la gauche et la rencontre, toujours enrichissante, avec les élus locaux.

L'expérience avait été dure, mais formatrice. Un vrai défi pour l'universitaire que je suis. En fait, la lutte universitaire n'est guère différente de la lutte politique, à une nuance près : la première est tout de même un peu plus policée que la seconde.

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Que faire du Sénat demain ?

par Bastien François, article publié sur Mediapart

La victoire de la gauche aux élections sénatoriales n'efface en rien le diagnostic porté jadis par Lionel Jospin (Le Monde, 21 avril 1998) qui voyait dans la seconde chambre « une anomalie parmi les démocraties ». Pour l'ancien Premier ministre socialiste, il faut le souligner, l'« anomalie » ne résidait pas dans l'existence même du Sénat, autrement dit le bicaméralisme, mais dans le mode de désignation des sénateurs et sénatrices, qui sous-représente les zones urbaines par rapport aux zones rurales faiblement peuplées.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 14:28

Deux ans déjà : le bilan d’Europe Ecologie - Les Verts au Parlement européen

Cette lettre de diffusion vous est envoyée chaque mois et résume l’action parlementaire des eurodéputés Europe Écologie-Les Verts à Bruxelles et Strasbourg. Faites-la connaître autour de vous ! Pour s’abonner, allez sur le site Europeecologie.eu... et n’oubliez pas Twitter et Facebook !

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 06:00

 

Discours d’Eva Joly


Retrouvez ci-après le discours de clôture prononcé par Eva Joly lors de la plénière de clôture des Journées d’été à Clermont Ferrand le 20 août.

Attention, seul le prononcé fait foi.

20 Août 2011– Clermont-Ferrand – Université d’été EELV

 

Chères ami(e)s,

 

Je vais vous faire une confidence. Grâce à vous, qui m’avez désignée, je suis une candidate à la Présidence de la République fière de porter les idées de notre maison commune, Europe Ecologie Les Verts.

 

Je suis une candidate qui porte l’espoir d’un monde nouveau. Celui pour lequel se battent les écologistes sur la planète, notre maison commune. avec vous, Je veux rendre ici hommage a José et Maria da Silva, deux militants écologistes lâchement assassines au mois de mai dernier comme le syndicaliste brésilien Chico Mendes qui en 1988, était victime des grands propriétaires terriens parce qu’il défendait la forêt, la biodiversité et les peuples indigènes qui l’habitent.

 

Je suis aussi une candidate préoccupée par les conséquences de la crise financière la plus grave depuis la Guerre. Disons-nous la vérité ! La campagne électorale qui s’ouvre sera passionnante mais difficile, pour nous les écologistes. Nous devons garder en mémoire ce que L’Histoire nous enseigne. Les menaces que fait peser sur les peuples la désorganisation et la violence d’un système économique à bout de souffle peuvent conduire au pire.

Si nous voulons convaincre nos concitoyens de ne pas céder aux sirènes de replis identitaires et démagogiques, nous devons faire preuve à la fois de beaucoup d’audace, de courage et de réalisme. Vous avez choisi une jeune en politique mais expérimentée dans les affaires du monde. Vous avez tracé une feuille de route à la mesure du défi qui nous attend : défendre des idées neuves pour réformer radicalement un système qui est en train d’imploser sous nos yeux ; proposer des solutions précises pour éviter que les désordres ne conduisent à aggraver les injustices écologiques et sociales dont nous souffrons tous, et plus particulièrement les plus vulnérables.

 

Je veux prendre d’abord pour exemple, évidemment, l’actualité économique dramatique de cet été. Il ne nous suffit pas de dénoncer la crise actuelle comme la conséquence inéluctable d’un système productiviste et d’une mondialisation financière qui conduisent tout droit à la catastrophe. Il faut proposer des mesures concrètes pour éviter un chaos planétaire.

 

Les solutions pour réduire les dépenses et augmenter les recettes publiques existent. Nous les écologistes, nous ne voulons pas léguer à nos enfants les dettes de toutes sortes. Il faut en finir avec tous les gaspillages :

- Les privilèges fiscaux accordés aux fortunes les plus élevés   et aux multinationales. 172 milliards d’euros par an.

- L’entretien de l’arsenal nucléaire militaire. 4 milliards d’euros par an.

- La fraude fiscale : 30 a 40 milliards d’euros par an.

Nos solutions ont aussi pour nom l’harmonisation européenne de la fiscalité. Notre continent est la zone du monde où la concurrence fiscale est la plus forte. Entre la concurrence fiscale et le modèle social, moi j’ai choisi.

Je choisis aussi, comme nous l’avons proposé au Parlement Européen, de taxer les transactions financières  créant ainsi 170 milliards d’euros de recettes nouvelles.

 

Je veux rétablir la justice fiscale en France en refondant les règles actuelles, totalement injustes. La progressivité de l’impôt c’est le contraire de la démagogie, c’est un acquis démocratique qu’il faut défendre. Je suis la seule à dire la vérité aux français à ce sujet : nous ne pouvons pas défendre notre modèle de société et réduire l’endettement à fiscalité constante.

 

Les solutions pour dépenser mieux existent aussi. Elles ont pour nom l’investissement dans les énergies renouvelables, le lancement d’un plan d’économies d’énergie, les primes à la consommation locale et durable.

 

Voilà des pistes précises. Je doute fort que le Président de la République et le Premier Ministre, qui doivent prendre des mesures urgentes dans les jours qui viennent, les retiennent. Même si Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont parlés d’une taxe sur les transactions financières. Leurs réponses ne sont pas à la hauteur. Leur règle d’or est inefficace économiquement et absurde politiquement. Non, M. Fillon, la France n’a pas besoin d’une union sacrée, elle a besoin de solutions nouvelles. Je soumets ces idées aux Français qui devront décider, dans neuf mois, comment relever durablement les défis: financer la reconversion écologique, défendre notre modèle social et les services publiques, réduire progressivement  notre endettement.

 

Cette crise n’est pas boursière. Elle est celle d’un modèle de développement. Cette crise n’est pas nationale. Elle est celle de la mondialisation libérale. Nous devons y apporter des réponses qui à la fois protègent les Français et engagent un nouveau cours dans la construction d’une véritable politique européenne.  Avec ClaudiaRoth, co-présidente des verts allemands, nous ferons rapidement des propositions communes en ce sens.

Oui, il est possible d’agir pour désarmer les marchés financiers. Cela fait vingt ans que je m’attache à cette question, d’abord comme juge au pôle financier quand je luttais contre la corruption, ensuite quand les gouvernements norvégiens et islandais m’ont demandé de les conseiller, enfin aujourd’hui comme présidente de la commission du développement du Parlement Européen. Oui, les leviers existent pour imposer un nouveau cours à la finance internationale. Rien ne nous empêche d’interdire définitivement les ventes à découvert qui permettent de spéculer sur la baisse d’un titre qu’on  ne détient même pas. Rien ne nous empêche de fermer les marchés de gré à gré de produits dérivés qui sont des marchés opaques. Rien ne nous empêche d’interdire la spéculation sur les dettes souveraines en interdisant les CDS ‘nus’.  Rien ne nous empêche de créer rapidement une agence de notation publique et européenne. Rien ne nous empêche de conduire un audit de la dette des pays de l’union européenne. Les citoyens ont le droit de savoir. Au nom de mon expérience, je vous le dis : les hedge funds, les fonds de pensions, les paradis fiscaux, les traders ou les banquiers ne feront plus la loi.

 

Chers amis, mon expérience de juge m’a appris une chose essentielle. Pour faire justice, il convient d’avancer pas à pas, en gardant toujours comme ligne de conduite l’intérêt général. Ce dernier, nous le savons bien, passe désormais par une refonte complète de nos économies et une revitalisation de nos démocraties. Nous avons, nous les écologistes français, une responsabilité fondamentale : conduire l’écologie au pouvoir dans l’un des pays les plus puissants de la planète. Nous ne le ferons pas en un jour. Nous ne le ferons pas seuls. Mais je suis déterminée, croyez-moi, à le répéter tout au long de notre campagne :  sur bien des sujets qui nourrissent aujourd’hui l’actualité politique, les écologistes ont raison depuis trente ans !

 

Souvenons-nous de la campagne présidentielle de René Dumont en 1974 qui à la télévision, un verre d’eau à la main, nous avait décrit ce qui allait se passer : « Je bois devant vous un verre d’eau précieuse puisqu’avant la fin du siècle, elle manquera ».

Il serait aujourd’hui le premier à dénoncer le retour des famines, notamment dans la Corne de l’Afrique, où un drame humanitaire majeur est en train de se jouer.

Privatisation des biens publics, risques nucléaires, atteintes à la biodiversité, dangerosité des OGM, dégâts de l’agriculture intensive : les écologistes ont étés les lanceurs d’alertes, il sont aujourd’hui les porteurs de solutions. Il est désormais temps qu’elles prennent toute leur place. L’écologie, c’est maintenant ! Et pour que les choses soient encore plus claires : nous n’avons pas seulement l’intention de faire témoigner nos idées dans le grand débat démocratique qui s’ouvre. Nous avons la volonté de les faire gagner !

 

Ces idées tiennent principalement en quatre grands chapitres.

 

Premièrement, pour préserver l’avenir et prévenir de risques majeurs, nous voulons une transition énergétique pour sortir de l’économie carbone et du nucléaire. La sortie du nucléaire en vingt ans est réalisable. Les économies d’énergies, l’efficacité énergétique et les filières de l’énergie renouvelable  sont riches de centaines de milliers d’emplois, comme l’ont si bien compris les allemands.  La France n’a pas le droit de prendre le risque d’un nouvel accident nucléaire. Du dérèglement climatique à la catastrophe de Fukushima, chacun mesure les conséquences de politiques irresponsables qui peuvent se résumer par : « après moi, le déluge » ! Nous savons aujourd’hui que le risque d’un accident nucléaire majeur en Europe n’est pas un risque mais une certitude, comme nous l’ont démontrés Bernard Laponche et Benjamin Dessus. Pour nous, la sortie du nucléaire ne se négocie pas, elle s’impose. Il faut que les choses soient claires : il n’y aura pas d’écologistes dans un gouvernement qui n’engagerait pas la sortie du nucléaire.

 

Deuxièmement, cette transition énergétique suppose une transformation écologique de l’économie, fondée sur la relocalisation et la reconversion des industries ainsi que sur une protection des frontières européennes à partir de critères environnementaux et sociaux. Il faut en finir avec  le court termisme, la société du jetable et le culte de la croissance fondée sur des chiffres faux. Au « toujours plus » du PIB, nous devons opposer le « toujours mieux » des citoyens. La France doit se doter d’indicateurs nouveaux, en s’inspirant des propositions faites par la commission Stiglitz, vite mises au panier par le Président de la république en 2009.  Notre objectif est de bâtir une économie économe, responsable et régulée, tournée vers le long terme. Bref, une économie qui  permette de travailler mieux, moins et tous.

 

Troisièmement, nous nous battons pour le droit au respect et à la dignité pour tous.  Nous voulons particulièrement lutter contre la discrimination territoriale. Les banlieues et les zones rurales abandonnées à leur sort ne sont pas une question secondaire. C’est là que se joue l’avenir de la République. Le sentiment d’exclusion des populations qui n’ont pas accès à des services publics adapté et à des conditions de vie décentes est une véritable bombe à retardement. Nous venons d’en voir une forme d’explosion en Angleterre. Les Français réclament de la dignité face aux discriminations de toute sorte. Ils réclament de la justice sociale face au chômage qui frappe particulièrement les jeunes. Ils réclament de la sécurité face aux violences et aux incivilités. L’écologie de responsabilité que je défends, c’est d’abord le refus d’accepter une société à deux vitesses : celle pour les nantis des centres villes et des quartiers d’affaires ; celle pour les exclus des zones abandonnées à leur sort.

 

Quatrièmement, nous voulons le renouveau démocratique. Définir le bien commun, c’est l’affaire de tous. La politique appartient à tous ceux qui veulent agir pour l’intérêt général. C’est une question de principe, bien sûr, mais c’est aussi une question de pragmatisme: on a besoin de tout le monde ! Je plaide pour que nos institutions s’ouvrent enfin à l’énergie créatrice de la société. Je plaide pour un printemps démocratique qui, face à la puissance des forces de l’argent, donne une légitimité plus forte au politique. Je m’engage pour une 6e République :  proportionnelle, parité, non cumul des mandats, droit de vote des étrangers. Nous sommes pour la redistribution des pouvoirs et nous nous engageons à le faire si les électeurs nous en confient le mandat.

 

Chers amis,

 

Nos idées sont ambitieuses, mais elles sont à la hauteur du grand débat démocratique qui s’ouvre. Notre pays sort abîmé du quinquennat de Nicolas Sarkozy.  Permettez-moi de le qualifier d’un seul mot : recul. Recul écologique que symbolisent l’abandon de ce qui avait été négocié lors du Grenelle de l’Environnement ou les atermoiements sur les gaz de schiste. Faut-il rappeler la déclaration de Nicolas Sarkozy, il y a un peu plus d’un an : « l’environnement, ça commence à bien faire ». Recul économique et social, encore, que symbolisent le bouclier fiscal et l’aggravation des inégalités en matière de retraites. Faut-il rappeler que l’espérance de vie d’un ouvrier, à 35 ans, est de 6 ans inférieure à celle d’un cadre supérieur ? La réforme des retraites conduite par le gouvernement est une reforme en trompe l’œil. Nous reviendrons au droit à la retraite à 60 ans et engagerons une réforme juste et durable.

 

Recul des libertés publiques, enfin, que symbolisent l’accumulation des lois répressives. Absence d’éthique assumé et même revendiqué : les affaires Woerth-Bettencourt, Alliot-Marie-Ollier, Lagarde-Tapie, et aujourd’hui l’affaire Takieddine. Qui est Takieddine ? Un homme d’affaires peu recommandable. Un ami intime du clan Sarkozy : Hortefeux, Copé, Gueant. Un financeur supposé de la campagne d’Edouard Balladur. Un homme qui a recu du patron de Total à l’automne 2009 9,8 millions de dollars, avec la bénédiction de l’Elysée. Cet argent a transité par les paradis fiscaux quelques mois après que Nicolas Sarkozy ait décrété la fin des paradis fiscaux. Aujourd’hui comme hier je reste déterminée à lutter contre la corruption, y compris lorsqu’elle touche au plus haut sommet de l’Etat. Ici, nous sommes face à une affaire d’Etat.

 

Oui, chers amis, le temps de l’alternance est venu. Certains s’inquiètent. Une candidature écologiste est-elle bien nécessaire ?  Je veux vous faire partager ma conviction profonde. Pour gagner la présidentielle, notre voix n’est pas un problème, elle est une solution. On nous parle sans cesse du 21 avril 2002. Mais on oublie que la gauche a également perdu en 1995 et en 2007.  Alors, qu’il nous soit permis cette fois de faire différemment.  Nous allons démontrer que le vrai parti du changement, c’est nous. Après nos succès des «élections européennes et des élections régionales, nous ne sommes pas là pour jouer les seconds rôles mais pour forger les conditions de la victoire.  Vous m’avez choisie comme candidate à la Présidence de la République pas comme candidate au ratissage des voix écologistes pour le compte du Parti socialiste !

 

Nous sommes décidés à utiliser le premier tour de l’élection présidentielle pour que se mette en place un nouveau paysage politique. Et proposer une alternative à la simple mécanique de l’alternance. Nous n’avons aucun complexe face au Parti socialiste. Il s’est trop souvent comporté de façon hégémonique, voire méprisante face à nos demandes légitimes. Il a trop souvent renié ses engagements et poursuit encore des grands travaux inutiles comme l’aéroport de Notre Dame des Landes ou l’incinérateur de Clermont Ferrand.

 

Nous ne partons pas de rien. Trois millions d’électeurs nous ont fait confiance lors des européennes de 2009 et presque autant lors des régionales de 2010. Je pense d’abord à eux, mais aussi à tous nos concitoyens qui s’interrogent, et je veux leur dire simplement : la seule manière de construire une victoire qui trace la voie du changement écologique et du renouveau démocratique, c’est de voter pour nous.

 

Je veux dire solennellement ici que j’entends bien porter notre message auprès de tous les électeurs, y compris auprès de ceux qui peuvent être égarés par la démagogie du Front national. Le spectre du racisme et de la xénophobie hante l’Europe. Pas un jour ne passe sans sa livraison d’attaques contre les musulmans. Pas une semaine sans mise en cause des populations immigrées. Pas un mois sans une offensive contre les droits des minorités. Nous refusons ce visage de l’Europe et de la France. La haine n’est pas une solution à la crise. Elle n’est qu’une réponse dangereuse pour maintenir les privilèges des profiteurs. Un gouvernement qui veut ficher les plus fragiles d’entre nous est un gouvernement qui rompt avec l’esprit de la République.

Nous le savons bien : une parole de haine crée les conditions du crime de haine. Je veux m’arrêter ici un instant sur le drame terrible que vient de vivre mon pays natal, la Norvège. Vous avez entendu le poignant témoignage de mon ami, Audun Lysbakken, ministre de l’intégration qui a accepté notre invitation à venir parler devant vous.

 

Nous savons donc qu’il est possible d’opposer aux actions terroristes, non une guerre de civilisation, mais encore plus de démocratie, de solidarité, de transparence et de fraternité.

 

Il faut retrouver les valeurs de notre république pour affronter les défis de demain.

 

Chers amis,

 

Au moment où commence véritablement notre campagne pour l’élection présidentielle, je vous propose d’accepter un moment d’humilité. Nous avons un projet de transformation écologique de la société. Nous proposons des mesures précises pour faire face à la crise financière et avancer pas à pas vers une économie durable et une démocratie rénovée. Mais nous n’avons pas nécessairement réponse à tout. Notre campagne doit être l’occasion d’écouter et de donner la parole à celles et ceux qui croient, comme nous, qu’un autre monde est possible et nécessaire.

 

Nos concitoyens ne nous ont pas forcément attendus pour prendre en main leur engagement écologique. Songeons au bouleversement des comportements que constitue, depuis vingt ans, l’acceptation du tri sélectif. Songeons au travail sur la biodiversité que prennent en charge, sur le terrain,  des milliers d’associations. Songeons à l’élan citoyen qui entoure les Amaps, les jardins partagés, l’aspiration à mieux se nourrir dans le cadre de la souveraineté alimentaire ! Pensons à tous les entrepreneurs qui font l’économie verte.  Notre mission est d’ouvrir une perspective politique crédible à cette ébullition de la société.

 

Dans ce monde en crise, l’espoir nous vient aussi de l’autre côté de la Méditerranée. Nous pensons aux printemps démocratique des peuples arabes, aux luttes solidaires des indignés de Grèce, d’Espagne ou d’Israël. Au courage des Syriens qui affrontent à mains nus un régime sanguinaire.

 

 

 

Notre campagne présidentielle, je veux le souligner également, s’articule avec celle des candidats écologistes aux élections législatives qui suivront. Ces derniers seront autant d’ambassadeurs dans chacune des circonscriptions. Je serai leur porte-parole au niveau national. Ils seront mes porte-parole au niveau local.

 

Je suis française et fière de l’avoir choisi. Je suis aussi une binationale et fière du mélange de cultures que je porte. Je suis fille de couturier militaire et fière de ma famille. Je suis encore une auditrice de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, dont j’ai suivi l’enseignement en 1996, et fière de mon intérêt pour les questions de défense. A ceux qui ont eu l’outrecuidance de me manquer de respect –je pense notamment à François Fillon -je dirai simplement ceci, au moment où débute notre grand débat national. Moi, je me refuse à trier entre les français selon leur date de naturalisation ou leur lieu de naissance.  Je suis française par choix, par amour pour la France, ses valeurs et par amour pour mes compatriotes. Je ne suis jamais descendue dans le palais d’un dictateur. Je n’ai jamais confondu l’argent public et l’argent privé.

 

Et je veux rappeler ce que Théodore Monod, humaniste, pacifiste et grand officier de la Légion d’Honneur, avait répondu à François Mitterrand qui l’avait invité à assister au défilé du 14 juillet 1988 : « Je continue à nourrir le vivant espoir que le jour viendra où la fête nationale ne sera plus seulement militaire et verra défiler aussi les bûcherons, les cheminots, les mineurs, les instituteurs, les infirmiers et plus uniquement les hommes de guerre ».

 

Chers amis, la campagne sera rude, mais je souhaite qu’elle soit belle. Nous avons des atouts formidables, à commencer par une génération de jeunes écologistes qui sont le ferment de l’écologie de demain. Je veux saluer aussi, à travers vous,  les milliers de militants de notre organisation ou de notre coopérative, les centaines de groupes locaux enracinés sur le terrain qui sont prêts, demain, à engager le combat électoral.

 

Que les écologistes rassemblés se mettent en ordre de marche, qu’ils construisent partout des comités de soutien, qu’ils aillent chercher chaque voix, car chaque voix comptera.  Ensemble, je vous le promets, nous allons remettre les marchés à leur place, remettre l’écologie au centre de l’économie et remettre la démocratie au pouvoir. Je suis fière de vous représenter dans ce combat. Ensemble, nous allons faire gagner nos idées. Vive l’écologie, vive l’Europe vive la République, vive la France !

 

le discours au format PDF

 

http://evajoly.fr/

 



Plénière de clôture des Journées d'été 2011 par EuropeEcologie

 

 


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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 05:53
Secouée par les Indignés, bousculée par le tumulte heureux des révolutions arabes, ébranlée par la catastrophe de Fukushima, minée par la montée des mouvements populistes... l'Europe a connu une dernière année mouvementée ! Pour les eurodéputés Europe Ecologie - Les Verts, cette situation rend plus que jamais impérieuse la nécessité d'une Europe politique. Nous vous donnons rendez-vous lors des Journées d'été, du 18 au 20 août à Clermont-Ferrand, pour en débattre et vous faire le compte-rendu de nos activités.
Un forum participatif sur le bilan de cette première mandature aura lieu le vendredi après-midi. À cette occasion, un bilan papier sera distribué et relatera tous les moments forts de l'année écoulée. Il sera disponible sur le site Internet en format PDF dès la fin de l'été.

Retrouvez toute l'actualité des députés Europe écologie sur Europeecologie.eu

Tous vos eurodéputés Europe Écologie sur le site Europeecologie.eu :

 

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 13:31
Eva Joly, candidate de l’écologie politique rassemblée à l’élection présidentielle


Le 12 juillet, les écologistes faisaient leur choix pour l’élection présidentielle, après une primaire qui avait réuni Eva Joly, Nicolas Hulot, Henri Stoll et Stéphane Lhomme. Eva Joly a été élue par un corps électoral qui rassemblait pour la première fois 32896 inscrits. Députée européenne, présidente de la commission développement, Eva Joly a la responsabilité de porter le message de l’écologie politique au cours de cette campagne présidentielle, qui nécessite la rassemblement des écologistes le plus large et le soutien de toutes et tous.

A l’occasion des journées d’été de Clermont Ferrand, elle fera sa rentrée politique, faisant un discours de lancement de campagne, dans un contexte de crises globales, et de révoltes démocratiques. Au temps des débats doit succéder celui du rassemblement de tous les écologistes pour réussir la plus belle mais aussi la plus difficile des campagnes. Chacun d’entre nous y a sa place, chaque talent compte, notre campagne sera collective.

 

Festiv'été

Les Journées d'été secouent les neurones mais ne laissent pas vos sens sur leur faim ! Jeudi soir, les Gaperons rouges pointeront leur béret et leurs harmoniques militantes au Gymnase. Vendredi, les Zycomatiks inonderont la Fac de bonne humeur avant de céder la place à Gon Zen pour une nuit très très groove... Samedi, les applaudissements pour Eva Joly n'auront pas le temps de s'éteindre que retentira déjà le Didgeridoo  riche et puissant d'Ogaiao, lançant le signal de la fête ! Apéro jazzy et détonnant pour commencer, avec Pascal "Bako" Mikaélian et le Bak's Groove, égrenant les grands standards jazz, blues et rythm'n blues. Puis, soirée platines avec DJ G' : de Tryo à Abba, de Mickey 3D à Lady Gaga, de l'Homme Parle à ACDC, il y en aura pour tous les goûts, promis :-) Buffet des petits producteurs, Ecolo Kitsch Café hors-les-murs, la soirée sera... volcanique bien sûr !

> Plus de renseignements sur les soirées

Dès l'arrivée...


IMPORTANT : Les pôles d'accueil seront ouverts dès les mercredi 17 août à 14H. Déjà présent-s sur Clermont-Ferrand ? Venez émarger au plus vite afin d'échapper aux inévitables files d'attente.

 

Gagnez du temps, faites vous flasher !

Les inscrits recevront prochainement un mail récapitulatif de leur inscription avec une pièce jointe au format PDF. Cette pièce jointe est votre badge ! Si vous souhaitez gagner du temps lors de votre émargement, nous vous recommandons vivement d'imprimer ce document. Un pôle d'accueil sur le site de l'université Blaise Pascal sera réservé aux personnes ayant imprimé leur badge. Un coup de flash suffira pour confirmer votre inscription et c'est parti ! Les Journées d'été commencent :-)
Si vous n'avez pas la possibilité d'imprimer votre badge, nous le ferons pour vous. Un autre pôle d'accueil vous sera réservé et nous confirmerons, par la même occasion, votre inscription.

Pas encore inscrit-e ? On vous accueille aussi...

Vous n'avez pas eu le temps de vous inscrire via internet ou le bulletin papier, pas de panique :-)
Il est possible de s'inscrire directement sur le site des Journées d'été.

Rendez-vous à l'Université Blaise Pascale - Site de Gergovia
29 Boulevard Gergovia
63037 Clermont-Ferrand

Côté pratique

J-5 avant les Journées d'été de Clermont-Ferrand ! Où ça se passe ? Comment se rendre sur le site ? A quelle heure sont ouverts les pôles d'accueil pour s'inscrire ou émarger ?

Tant de questions qui ont besoin de réponses afin de pouvoir vous préparer et organiser vos Journées d'été.

Vous trouverez toutes ces réponses sur le site internet des Journées d'été et plus particulièrement sur la page "l'essentiel" ici :-)

Candidatez pour devenir coopérateurs au Conseil Fédéral d’Europe Ecologie – Les Verts...

Les statuts d’Europe Ecologie – Les Verts prévoient que vingt coopérateurs tirés au sort parmi les volontaires participent au Conseil fédéral, le “parlement” du mouvement qui se réunit environ huit fois par an, un week-end, le plus souvent à Paris...

Vous êtes coopérateur ou coopératrice, vous n'êtes pas adhérents d'Europe Écologie – Les Verts et vous souhaitez devenir membre du Conseil Fédéral ? Envoyez votre candidature à l'adresse suivante : cf@eelv.fr avant le 5 septembre 2011 à minuit. Un tirage au sort sera réalisé par le conseil fédéral au siège d'Europe Écologie – Les Verts le 6 septembre 2011.

> Retrouvez les renseignements sur le fonctionnement du Conseil fédéral sur le site d’Europe Ecologie-Les Verts

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 05:23
Enrichir la démocratie : pourquoi la coopérative ?

 

La coopérative organise sa première agora. Crise de la « représentation », discrédit des Politiques,  méfiance vis-à-vis des  partis devenus des machines électorales, abstention… notre  système démocratique montre dangereusement ses limites.  Et si   les mouvements des indignés  marquent une réaction  positive, ils illustrent aussi cruellement le manque de relais politique. Il y a urgence à réinventer des formes démocratiques, dans notre façon de faire même : non pas « pour » mais « avec » les citoyens, les associations et les différents acteurs sociaux, sur le terrain comme dans les institutions.


Animée par Pascal Durand et Françoise Alamartine, membres du BE d'EELV

 

Des mondialisations : Europe, Etat, Régions, les propositions écologistes


La mondialisation s'annonce comme un thème important des prochaines campagnes électorales. Entre démondialisation, relocalisation et protectionnisme, où se situe Europe Ecologie - les Verts? Comment mettre fin au dumping social et environnemental, à une mondialisation des échanges qui profite de prix des matières premières en deça de leur valeur, d'un prix de l'énergie très inférieur à celui qu'il devrait être et de salaires maintenus bas ? Une société écologiste n'est pas une société qui sacrifie une part de la planète pour devenir l'usine du monde, une société écologiste est une société de mondialisation culturelle fondée sur les droits humains, le respect de l'environnement et la diversité des cultures.
 
Dès lors, comment faire pour relocaliser une économie très mondialisée? Comment faire de la mondialisation le fer de lance d'échanges culturels et respectueux des Hommes et de la nature? Les économies sont à ce point imbriquées et dépendantes les unes des autres qu'il faut dès maintenant penser la transition. Comment la Chine peut-elle être moins dépendante des exportations vers l'Europe et les Etats-Unis, comment assurer une réindustrialisation de nos économies occidentales?
Des normes environnementales et sociales plus élevées pour commercialiser biens et services sur le marché européen, une contribution climat énergie? Quelles politiques de développement pour les pays qui verraient ainsi partir une partie de leur économie, quelles compensations? Quelles modalités d'échange respectueuses de tous les partenaires?

Animée par Eva Sas, économiste et trésorière d’EELV

Printemps arabe : un nouveau souffle pour la démocratie mondiale ?


Les révolutions arabes ont changé le regard des ""vieilles démocraties européennes"" sur ces pays. Elles ont représenté l'une des trop rares bonnes surprises politiques de ces dernières années.
Aujourd’hui, de Tunis à Rabat, en passant par le Caire, Tripoli, Manama ou encore Sana’a, un vent de liberté et de démocratie souffle, suite à la révolution tunisienne. Il est porté par la jeunesse et l’ensemble des peuples, contre leurs dirigeants corrompus, et pour la démocratie et la liberté.
Se posent alors deux questions: d’abord l'enracinement démocratique des révolutions d'une part, et la participation durable de certains pays (Algérie, Syrie) à ce mouvement d'autre part. Ce sont les équilibres géopolitiques de cette région qui en dépendent mais surtout notre espoir dans les capacités du modèle démocratique à se renouveler et à s'étendre.   

C’est pourquoi Europe Ecologie – Les Verts a voulu donner la parole à certains des principaux acteurs de ces Printemps arabes .

Animé par Dany Cohn-Bendit, VP du Groupe Verts/ALE au Parlement européen

Nucléaire : on arrête quand ?

Après Three Miles Island et Tchernobyl, la catastrophe de Fukushima – loin d’être achevée, la situation étant toujours hors contrôle – confirme que l’énergie atomique est bien l’industrie hors du commun dénoncée par les écologistes, dont les désastres dépassent de loin les bénéfices potentiels. La question n’est plus de savoir s’il faut en sortir, mais de savoir quand se prendra la décision. C’est ce qu’ont décidé Allemagne, Suisse, Italie, ce qu’envisage le Japon, mais que le gouvernement français refuse… bien que ¾ de la population y soit favorable.

La sortie du nucléaire est donc l’un des enjeux majeurs des élections de 2012, une question prioritaire posée à une éventuelle majorité alternative au pouvoir en place, une condition incontournable posée par EELV.

Cette sortie doit s’inscrire dans une politique de transition énergétique réduisant aussi notre empreinte climatique et notre dépendance pétrolière, tout en assurant aux précaires énergétiques un accès aux services fondamentaux. Elle implique politiques de sobriété, d’efficacité énergétiques et d’énergies renouvelables, stratégies industrielles d’isolation thermique, de mobilité durable, etc. mais aussi de démantèlement nucléaire. Elle implique une nouvelle gouvernance énergétique démocratique et décentralisée. Une transition majeure pour affronter les défis du 21ème siècle : respectueuse de l’environnement, facteur de justice sociale, créatrice d’emplois, améliorant la robustesse et la gouvernance de nos sociétés.

Animé par Hélène Gassin, vice-présidente Conseil Régional IDF et Denis Baupin, au maire de Paris, chargé du développement durable, de l'environnement et du plan climat.

Réforme des institutions : à qui faut-il donner le pouvoir ? Pour de nouvelles pratiques démocratiques


Le cœur du projet écologiste de réforme des institutions - la construction d’une Europe des Régions forte – induit une transformation profonde et globale des différents échelons : européen, national, régional et local. Des réflexions du groupe « Spinelli » à Bruxelles à la réforme des collectivités locales, la question institutionnelle a rarement été autant d’actualité. Quelle place pour le politique au sein des institutions européennes ? Quel pouvoir pour le Président de la République ? Quels contre-pouvoirs pour le Parlement ? Quelle répartition des compétences locales ; comment simplifier le millefeuille ? En résumé, à qui faut-il donner le pouvoir, pour que nos institutions soient plus proches du citoyen, plus justes et plus efficaces ?
 
A l’approche de la présidentielle, cette plénière fait le point, en présence de nos partenaires de gauche, sur l’ambition que les écologistes et la gauche doivent porter durant ce grand rendez-vous politique.

Animé par Jean-Vincent Placé, Vice-président du Conseil régional IDF en charge des transports

Participez à l'#ecolocamp.fr version beta : Laboratoire d’écologie numérique et d’actions militantes le mercredi 17 aout 2011

Attention : ceci n'est pas une annonce pour un camping :)

Directement inspiré des BarCamps, ce rassemblement est ouvert à toutes les personnes qui ont envie de débattre des nouvelles pratiques et actions militantes autour du web et dans la rue. Nous souhaitons confronter nos pratiques, nos usages mais surtout susciter notre créativité.

Modalités : c'est gratuit mais il faut s'inscrire via www.jde.eelv.fr ou via ecolocamp@eelv.fr (seuls les repas et consos sont à la charge des participants)

Cette journée marquera le premier web-temps fort de la présidentielle et des législatives.

Un BarCamp est une rencontre ouverte qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par les participants. C'est le principe pas de spectateur, tous participants. L'événement met l'accent sur les toutes dernières innovations en matière d'applications Internet, de logiciels libres et de réseaux sociaux.

>> Voir le programme

Candidatez pour devenir coopérateurs au Conseil Fédéral d’Europe Ecologie – Les Verts...

Les statuts d’Europe Ecologie – Les Verts prévoient que vingt coopérateurs tirés au sort parmi les volontaires participent au Conseil fédéral, le “parlement” du mouvement qui se réunit environ huit fois par an, un week-end, le plus souvent à Paris...

Vous êtes coopérateur ou coopératrice, vous n'êtes pas adhérents d'Europe Écologie – Les Verts et vous souhaitez devenir membre du Conseil Fédéral ? Envoyez votre candidature à l'adresse suivante : cf@eelv.fr avant le 5 septembre 2011 à minuit. Un tirage au sort sera réalisé par le conseil fédéral au siège d'Europe Écologie – Les Verts le 6 septembre 2011.

> Retrouvez les renseignements sur le fonctionnement du Conseil fédéral sur le site d’Europe Ecologie-Les Verts


Affiches : Géraldine Boÿer / Logo Écolocamp : Elliot Lepers

 


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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 14:09

 

 

Réservez vos dates ! Du 18 au 20 août, l'écologie s'invite à Clermont-Ferrand pour les journées d'été EELV.

 

Chaque année, les écologistes se retrouvent aux Journées d'été pour débattre autour des grands thèmes de l'écologie politique. Cet été, les perspectives électorales conféreront un éclairage particulier à nos échanges. Trois plénières, six forums et des dizaines d'ateliers feront bouillonner les idées autour des grands axes du projet 2012 et des choix stratégiques. Lancement de campagne estival et dynamique autour notre candidate, Eva Joly, en meeting le 20 août !

Clermont-Ferrand 2011, ce sont aussi les premières Journées d’été “Europe Ecologie Les Verts” avec le lancement de la Coopérative et l’occasion de se retrouver tous-tes ensemble dans la convivialité. Adhérent-e, coopérateur/trice, sympathisant-e, Clermontois-e curieux,  les Journées d’été sont ouvertes à toutes et tous !

Le site internet est ouvert. Vous y trouverez toutes les informations pratiques nécessaires à votre séjour mais vous pouvez aussi vous inscrire à la newsletter pour recevoir les informations. Pour participer vous devez vous inscrire en ligne en payant directement par formulaire sécurisé ou en envoyant un chèque au siège nationale EELV

 

 

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:23

 

Les 156 conseillers régionaux ont pris place vendredi matin dans leur nouvel hémicycle de Lyon Confluence. En une journée, ils ont passé en revue un ordre du jour chargé qui comprenait plusieurs délibérations portées par des vice-présidents Europe Ecologie - Les Verts : charte des stages, vie associative, tourisme solidaire, formation professionnelle.

Lela Bencharif a présenté ses orientations pour une politique de soutien à la vie associative qui s’imprègne des valeurs de l’éducation populaire et citoyenne. Si de nombreuses politiques régionales aident des projets portés par des associations, la nouvelle stratégie régionale permettra d’accompagner les associations, former les personnes qui les animent et soutenir directement le projet associatif...

Claude Comet, conseillère spéciale (EELV) déléguée au tourisme et à la montagne, a proposé d’organiser un soutien au tourisme social et solidaire. Ce secteur propose des vacances aux jeunes et aux familles défavorisés...

Pour éviter la « stagification » de la jeunesse, Philippe Meirieu propose une charte des stages qui met en relief les droits et devoirs du stagiaire : un accompagnement, une évaluation, un travail en lien avec le projet de formation... 

En savoir plus sur la charte des stages ...

 

La Région va signer un Contrat de plan de développement des formations professionnelles. Ce contrat est signé avec l’Etat pour quatre ans. La Région, par la voix de Philippe Meirieu, a ainsi pu faire valoir ses priorités et négocier ses objectifs, dans le cadre de négociations parfois tendues avec l'Etat...

En savoir plus sur le contrat de plan formation ...

 

A l’initiative du groupe Front de Gauche, la Région a décidé de soutenir les lycéens, apprentis et étudiants étrangers de Rhône-Alpes, pour qu’ils puissent suivre leur formation sereinement...

En savoir plus ...

 

Le Conseil régional devait émettre un avis sur le projet de Schéma national des infrastructures de transport (SNIT), à travers lequel l’Etat est censé mettre en cohérence les routes, autoroutes et chemins de fer de France...

En savoir plus ...

 

La Région a souhaité exprimer sa solidarité avec la profession agricole frappée par l’épisode de sécheresse qui sévit depuis le printemps, en particulier les éleveurs... 

En savoir plus ...

 

L’assemblée a voté une délibération pour appliquer la stratégie d’enseignement supérieur et de recherche. Il s’agissait de mettre en œuvre de nouveaux dispositifs et d’en faire évoluer de plus anciens...

En savoir plus ...

A lire dans la presse…

France 3 : Première séance plénière de l'assemblée régionale à la confluence

 


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