13 juillet 2010
J'ai suivi avec attention la prestation télévisée de Nicolas Sarkozy, hier soir. J'ai d'ailleurs déjà pu m'exprimer sur le traitement qu'il a réservé à cette occasion à l'affaire Bettencourt et au fonctionnement de la justice, comme si la première n'avait jamais existé et comme si le second n'avait jamais posé de problème. Loin de dissiper les doutes et les inquiétudes sur ces sujets-là, le Chef de l'Etat a tout bonnement choisi de les ignorer...
Mais ces questions ne sont pas les deux seules qu'il ait évoquées avec autant de désinvolture. La problématique de la fiscalité en est une autre, à propos de laquelle il a multiplié les contre-vérités, comme s'il connaissait décidément bien mal ses dossiers - ou avait un rapport des plus élastiques à la vérité. Je me permets donc de revenir ici sur quelques-unes de ses affirmations.