Quelques rendez-vous à ne pas manquer pendant ce mois de septembre !

Mercredi 17 septembre à 20h30 :
Réunion publique "QUEL AVENIR POUR LES PAYS DE SAVOIE DANS LE CADRE DE LA REFORME TERRITORIALE" avec François DE RUGY (député, co-président du groupe écologiste), Michèle BONNETON (députée de l'Isère) et Alexandra CUSEY (co-présidente du groupe des conseillers régionaux R.Alpes).
Salle René Rey, 312 rue Nicolas Parent (derrière la poste)

Vendredi 19 septembre à 19h30 :
Philippe Perrin donnera une conférence à la Calb. On peut s'inscrire. Contact : Virginie Dénarie : Mutualité Française Rhône Alpes 'vdenarie@mafra.fr' tel : 04 79 28 76 23

Samedi 20 septembre le matin :
Parking Day organisé par les Amis de la Terre, Roue libre et autres associations locales (lieu à définir). Vraisemblablement sur le marché aixois ou à proximité. Suivre les infos des Amis de la terre Savoie et sur notre blog ou page Facebook.

Le 15 mars à 20 heures 40, ARTE diffusera le dernier film de Marie-Monique Robin : « Notre poison quotidien ». Pour sa nouvelle enquête, la réalisatrice de l’excellent documentaire « Le monde selon Monsanto » a choisi de s’intéresser aux produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire, du champ du paysan (pesticides) à l'assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires).

Un film à ne pas manquer et/ou à enregistrer. Plus d’infos sur  http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici un texte rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Que tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols.

Voici donc, en trois chapitres, l’histoire de « la tarte aux cerises du supermarché ». Bon appétit !

Chapitre 1 - Histoire de la Pâte

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais : 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfite de carbone, puis arrosés au lopyriphosméthyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

Chapitre 2 - Histoire de la Crème

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des œufs, du lait, et même de l'huile. Les œufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :

- antioxydants (E300 à E311)

- arômes

- émulsifiants : alginate de calcium

- conservateurs : acide formique

- colorants : capsanthéine,

- agents liants : ignosulfate

- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :

- antibiotiques : flavophospholipol (E712) ou monensin-sodium (E714)

- antioxydants : ascorbate de sodium (E301), alphatocophérol de synthèse (E307), buthyl-hydrox-toluène (E321) ou éthoxyquine (E324),

- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (E405) ou polyéthylène glycol (E496),

- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (E281 à E284),

- composés azotés chimiques : urée (E801) ou diurédo-isobutane (E803),

- agents liants : stéarate de sodium - colorants : E131 ou E142

- et enfin, comme les poules, des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.

Les huiles, quant à elles, ont été :

- extraites par des solvants comme l'acétone,  puis raffinées par action de l'acide sulfurique,  puis lavageà chaud,  neutralisées à la lessive de soude,

- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc. Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine. La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).

Chapitre 3 - Histoire des Cerises

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années. Les cerises sont :

- décolorées à l'anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine

- plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium,  et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202)

- enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides.

Ce sucre est extrait par défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,  puis décoloration au sulfoxylate de sodium,  puis raffinage au norite et à l'alcool isopropylique.  Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles,  par économie d'échelle, en comparaison du parfum naturel de fruit. L'exemple développé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet … etc.

Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :

- acétate d'éthyle-- acéthyl méthylcarbinol-- butyrate d'isoamyle-- caproate d'ethyle-- caprylate d'isoamyle-- caprate d'ethyle-- butyrate de terpenyle

- géraniol-- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle-- heptanoate d'ethyle-- aldéhyde benzoïque-- aldéhyde p-toluique—vanilline-- essence artificielle d'amande amère SAP-- essence artificielle de girofle Bourbon-- essence artificielle de cannelle Ceylan-- essence de lie de vin .

Epilogue

Est-ce vraiment encore de la tarte aux cerises ???

UNE FERMETURE DE LA MATERNITE DU CENTRE HOSPITALIER D'AIX LES BAINS PAR COMMUNIQUE DE PRESSE ?

L'arrêté de non renouvellement de l'autorisation du non fonctionnement de la maternité est impossible à obtenir, soit par l'Agence Régionale de Santé de Lyon ou de Chambéry, soit par la direction de l'hôpital.
Le Conseil de Surveillance n'a pas statué sur cette modification du fonctionnement de l'hôpital.
Qu'en est-il de la légalité de cette décision?
Pourtant, le reclassement du personnel semble être fait avant même que la décision de fermeture ait un caractère officiel.
Un précédent existe puisque pour les Thermes, le décret autorisant le transfert au secteur privé de la propriété de la société anonyme Thermes Nationaux d'Aix les Bains date du 3 août 2010.

Ailleurs, comme à Valréas, ce sont le Maire et le directeur du Centre Hospitalier qui ont intenté une action contre la décision de l'Agence Régionale de Santé. En sera-t-il de même à Aix les Bains?

Nous devons nous mobiliser le 4 septembre à 10 heures devant l'hôpital d'Aix les Bains.

Appel à des volontaires pour la distribution de tracts sur le marché samedi 28/8 et pour la diffusion de l'information en Chautagne, dans les Bauges et l'Albanais.

Merci de diffuser largement cette information!!!!

Hélène Boucher, comité de défense
04 79 63 43 39
06 14 03 61 77
comité de défense hôpital public d'Aix les Bains

COMITE DE DEFENSE ET DE DEVELOPPEMENT DE L'HOPITAL PUBLIC D'AIX LES BAINS

CONVERGENCES73, défense et développement des services publics en Savoie

Aix les Bains le 5 juillet 2010,

à Monsieur Morin

Directeur de l'Agence Régionale de Santé Rhône Alpes

Vous recevrez demain les responsables des hôpitaux de Chambéry et d'Aix les Bains pour déterminer l'avenir de la maternité d'Aix les Bains et du devenir de l'hôpital d'Aix les Bains. Aussi, pour vous éclairer dans les décisions qui seront prises, nous vous présentons ci-dessous les arguments pour le maintien de la maternité et la réouverture du bloc opératoire à l'hôpital public d'Aix les Bains, seule solution pérenne :

La fermeture du service chirurgie de la clinique Herbert, soit 4000 séjours chirurgicaux pourront être faits à l'hôpital public d'Aix les Bains, sinon où seront-ils faits? À l'hôpital de Chambéry ? Dans le privé ?

S'il n'y a pas de chirurgie sur Aix les Bains, la sécurisation ne sera pas faite ni pour la maternité, ni pour les urgences, ni pour la médecine, ni pour la chirurgie restante de la clinique Herbert: une convention de sécurisation de la clinique Herbert est demandée à l'hôpital de Chambéry,

Le développement démographique du bassin, voir les données INSEE (87500 habitants en 2020 et une augmentation de 25% entre 2005 et 2020) constitue un argument pour offrir des soins de proximité à l'hôpital, pour qu'il y ait une continuité de santé publique, (voir le cas Valréas où il n'existe pas de service de chirurgie.

Il faut aussi considérer le temps d'accès à un centre de santé, (carte INSEE: cas de Motz, 55mn pour accéder au CH de Chambéry en temps normal, sans compter 3 passages à niveau et heures de pointe le matin et le soir qui peut rallonger la durée de trajet de près d'une heure).

L'ouverture d'un service de chirurgie à Aix les Bains rendrait rentable le bloc opératoire à Aix les Bains, voir les comptes de l'hôpital d'Aix les Bains (plus de 616 211 euros de déficit en 2009).

Il existe un réel besoin en matière de santé publique pour la population: voir les manifestations, les pétitions, tous les conseils municipaux, les élus du Conseil Général ont voté la délibération pour le maintien de la maternité et la réouverture du bloc.

La volonté d'un chirurgien de la clinique Herbert, Dr Loury, de venir travailler à Aix les Bains constitue un élément favorable à l'implantation d'un service de chirurgie; il formerait de jeunes chirurgiens pour la pérennité du service chirurgical. La clientèle de la Clinique Herbert serait normalement susceptible de suivre le Dr Loury, compte tenu de sa bonne réputation auprès de la population aixoise et des praticiens aixois.

L'hôpital d'Aix les Bains pourrait en l'absence d'une volonté de l'hôpital de Chambéry, ouvrir lui-même, le service de chirurgie. Quels en sont les obstacles?

Le projet de l'ouverture du bloc, conduirait à ouvrir 15 lits de chirurgie « légère » avec, compte tenu de l'évasion des usagers, à réaliser entre 1500 à 2000 actes chirurgicaux, chiffres considérés comme normaux pour le maintien d'un service de chirurgie (données révélées ce matin par le Ministère de la Santé).

La situation financière de l'hôpital d'Aix les Bains (11 238 177 euros de trésorerie fin 2009 et 2 255 738 euros d'autofinancement en 2009) permettrait de réaliser les investissements nécessaires: salle de réveil, ouverture de lits....

C'est maintenant qu'il faut décider : les jeunes chirurgiens se déterminent actuellement pour postuler aux différents postes offerts.

Nous souhaitons ardemment que soient entendus les souhaits de la population et nous vous remercions d'avance qu'une issue favorable soit trouvée à sa demande.

Recevez, Monsieur le Directeur, nos salutations les plus distinguées.

Hélène Boucher, comité de défense

Guy Fajeau, Convergences73