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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 08:00

Le SCOT (schéma de cohérence territoriale) de Métropole Savoie intègre dans les objectifs de sa politique de déplacements, le développement de lignes de cars interurbains ainsi que le développement de l’usage du bus dans les agglomérations chambérienne et aixoise. Pourtant, les grands travaux routiers sur les bords du lac ou dans le secteur du Viviers ne comportent aucun aménagement permettant de faciliter la circulation des bus et des cars.

 

Bords du lac : une occasion manquée

Le conseil général vient de donner le coup d’envoi des aménagements des bords du lac entre le Lido et la plage du Rowing. Une nouvelle fois, les transports en commun y sont oubliés. Tout au long de la RD1201 entre Aix et le Viviers, il était possible d’aménager une voie réservée aux bus, afin de leur éviter les bouchons, et de créer un premier axe « express » pour la desserte de Technolac, mais aussi de la zone des Landiers, de celle de Bissy ou encore de Chambéry. Pareille occasion ne se représentera pas de sitôt.

 

Contournement du Viviers : ne pas reproduire la même erreur

Le projet de contournement du Viviers devrait aboutir d’ici trois à quatre ans. A ce jour rien n’y est prévu non plus pour favoriser les transports en commun. Lors d’une récente rencontre à la CALB, nous avons insisté pour que les collectivités intègrent des aménagements pour les bus dans ce projet. Ainsi que la réalisation d’aménagements cyclables séparés. Ceci sur les futures voies du contournement, mais aussi sur l’avenue du Golf.

 

Les collectivités considèrent aujourd’hui que le projet de tramway défendu par l’association RATC n’est pas viable économiquement. Il est donc peu probable qu’il voit le jour, même à moyen terme. Avec la quasi saturation de la ligne SNCF entre Aix et Chambéry, le développement des transports en commun routiers apparaît comme la seule solution envisageable à court terme pour offrir une alternative aux déplacements individuels. Encore faudrait-il que les collectivités leur donnent les moyens nécessaires, notamment en termes d’aménagements de voiries. Elles seraient alors de celles qui anticipent afin de ne pas pénaliser les déplacements de tous dans le futur.

 

Un bus régulier remplace 50 voitures

Une étude récente réalisée par Chambéry Métropole a montré qu'il y a en moyenne 1,35 personne par véhicule individuel. Et que 70% des déplacements individuels en voiture se font sans aucun passager. La marge de manoeuvre pour réduire le trafic routier est donc très importante. Le développement de l'usage des transports en commun est le principal levier : un bus régulier permet de remplacer 50 voitures. Un bus articulé, qui pourrait être utilisé pour une desserte expresse entre Aix et Chambéry, remplace jusqu'à 72 voitures. En attendant le développement d'une offre de transports en commun efficace, le covoiturage est un autre levier important. Si le recours au covoiturage relève avant tout d'un choix individuel, les collectivités tant publiques (CALB, Chambéry Métropole, Conseil Général, mairies, université ...) que privées (entreprises) ont un rôle à jouer. A la fois incitatif (promotion, information) et actif (mise en place de parkings relais, de parkings réservés, de systèmes de mise en relation ...).

 

Bus_voitures.png

Un bus remplace 50 voitures. Un bus articulé remplace 72 voitures

 

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 19:20

 

Transports_2996.jpg

Combe de Savoie

Réunion publique

 

mardi 16 novembre,

20h30 à Montmélian

Grande salle de La Savoyarde, Espace François Mitterrand.

 

 

Se déplacer en Combe de Savoie, des transports écologiques efficaces pour tous.

 


BusSTAC

1 - Quelles alternatives à la voiture pour nos déplacements ?

 

Avec

 

Ecomobilité, Car Liberté, Roue Libre, les Transports à la demande…

 

 

TER2 - Améliorer et adapter le train à nos besoins

 

Avec

 

Association pour le Développement des Transports en Commun, Commission transports, déplacements du Conseil Régional, Une Assistante Sociale de la Combe de Savoie, Chambéry Métropole,

 

Intervenants : Gilles BOISVERT, Henri DUPASSIEUX, Alain CARACO, Jean Charles KOHLHAAS, Marie-Agnès GIRARD REYDET, Martin LESAGE, Marie Christine PLANCHE…

 

 


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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 06:00
TERLes élu(e)s d'Europe Ecologie (ainsi que ceux du Front de Gauche) ont voté contre le rapport présenté par le PS à la région Rhône-Alpes. Aix-les-bains sera directement concernée par la nouvelle grille horaire car les temps de parcours sont allongés, des trains sont décalés ; le nombre de circulations entre Aix et Chambéry diminue ; certains trains sont remplacés par des cars. Seule compensation : 3 TGV Annecy-Chambéry supplémentaires seront accessibles aux abonnés du TER.... La liaison Aix-les-bains - Chambéry, de type urbain, relie les deux centres-villes, distants de 15 km, en 11 minutes. Le projet présenté prévoit 20 allers et retours par jour entre Chambéry et Aix-les-Bains, au lieu de 33 actuellement sur cet axe très fréquenté (26 % des déplacements entre ces deux villes ont lieu en TER) et qui ne demande qu'à l'être plus. Il détruit ce que la démarche de développement coordonné des transports en commun entre les deux agglomérations est en train de construire. Avec les nouveaux horaires, l'intervalle entre deux trains pourra atteindre 1 heure en heure de pointe et 2 heures en heure creuse (Source : site de l'ADTC).
Nous déplorons donc cette décision de la région et le vote du PS sur ce sujet. Voici le communiqué du 18 octobre pour l'explication de ce vote par les élu(e)s d'Europe Ecologie :


Les élus écologistes à la Région ne voteront pas la grille horaire des TER 

L’Etat cherche à faire payer la Région pour des transports régionaux plus chers et de moindre qualité. Le groupe d’élus Europe Ecologie - Les Verts plaide au contraire pour une offre de transports qui s’améliore en continu.


Charbonnières-les-Bains, le 18 octobre - Le 19 mars dernier, la déclaration commune des listes socialiste et Europe Ecologie - Les Verts promettait, entre autres, des trains plus réguliers, plus ponctuels et plus confortables. Aujourd’hui, la Région doit mettre en oeuvre cette politique dans un contexte de plus en plus contraint. D’une main, l’Etat a privé les régions de ressources financières comme la taxe professionnelle. De l’autre main, ses sociétés SNCF et Réseau Ferré de France peinent à exploiter le réseau ferroviaire rhônalpin à la hauteur des attentes.

 

Le sillon alpin, la Savoie et la Haute-Savoie perturbés
L’Etat français et la Confédération Helvétique ont souhaité améliorer l’infrastructure ferroviaire du Haut Bugey, afin que les TGV Genève – Paris, qui l’empruntent puissent circuler plus rapidement. L’objectif était de réduire le temps de parcours entre Genève et Paris à moins de 3 heures. RFF a terminé les travaux et c’est un échec : la plupart des TGV mettront 3h15 à 3h20. Les Suisses ont d’ailleurs annoncé qu’ils réduiraient leur participation.
La transformation des circulations des TGV sur cette ligne a des conséquences sur les TER qui l’empruntent. Depuis les correspondances à Bellegarde, les dégradations se répercutent sur l’ensemble des trains de l’étoile d’Annemasse, puis sur l’ensemble des TER du sillon alpin : Valence – Grenoble – Chambéry – Genève. Ce domino-cascade touche jusqu’aux liaisons entre Lyon et Annecy, Lyon et Chambéry et celle de la vallée de la Tarentaise (voir encadré).
Fin 2009, le directeur régional de RFF annonçait 40 % de TER impactés pour un surcoût de 6 millions d’euros. Depuis un an, les services de la Région ont fait un énorme travail, avec RFF et la SNCF, afin de réduire les dégradations de service et la facture. Cependant, après plusieurs mois de discussions et des réductions de services choisies par la Région, la facture reste de 2,9 millions d’euros.
Le résultat de ce travail a abouti à un rapport de commission permanente que le Conseil régional devra voter ce mercredi 20 octobre. Les élus Europe Écologie / Les Verts refuseront d’entériner un service dégradé avec une facture augmentée. Ils ne voteront donc pas cette proposition.
« Il est inadmissible que les usagers et les contribuables de Rhône-Alpes supportent les conséquences de la mise en place d’une liaison internationale imposée par l’Etat, estime Jean-Charles Kohlhaas président de la commission transports au Conseil régional. Nous partageons l’ambition de la vice-présidente aux transports pour un travail sur la qualité des transports. Si nous ne validons pas les propositions de la SNCF et de RFF, c’est pour remettre ceux-ci devant leurs responsabilités. »

 
Le service TER ligne par ligne
La proposition de service 2011, c'est-à-dire les grilles horaires des TER qui sont proposées pour être mises en place le 12
décembre pour un an, affecte les lignes de la manière suivante.

  • Seul point réellement positif : les circulations entre Lyon et Annecy sont nettement améliorées.
  • Pour l’Etoile d’Annemasse, l’ensemble des horaires sont décalés de 30 mn, certaines liaisons sont transformées en car et le nombre de services est diminué le week-end.
  • Pour le sillon alpin, les temps de parcours sont globalement allongés entre Annecy et Chambéry (+ 10 mn), entre Chambéry et St. Marcellin (+ 15 mn avec 19 mn d’arrêt à Grenoble) ; des trains sont décalés ; le nombre de circulations entre Aix et Chambéry diminue ; certains trains sont remplacés par des cars. Seule compensation : trois TGV Annecy-Chambéry supplémentaires seront accessibles aux abonnés du TER.
  • Lyon – Chambéry : 4 trains sont remplacés par des cars.
  • Tarentaise : des trains remplacés par des cars en basse saison.
  • Maurienne : quelques décalages, pas de grosses dégradations.

« Tous ces petits détails concourent à faire en sorte que dans de plus en plus de cas de figure, il devient beaucoup moins
pertinent de prendre le train que la voiture, estime Jean-Charles Kohlhaas. Nous allons à rebours de nos engagements. »

Des panels plutôt que des comités
La concertation entre la SNCF, RFF, la Région et les usagers se dégrade. Chaque année, la Région vote les horaires des TER proposés par la SNCF et RFF pour l’année suivante. Jusqu’à présent, ces horaires étaient présentés au sein des comités de ligne mis en place par la Région en 2004. Lieux d’échanges et de débats, ces comités réunissent les parties prenantes de chaque ligne : associations d’usagers, opérateurs ferroviaires, syndicats et élus locaux. Alors que ces comités n’ont pas été réunis depuis près d'un an, la SNCF envisage la création de panels d’usagers, choisis par l’institut d’études IFOP.
« C’est une autre vision de la démocratie participative : une logique de sondages davantage qu’une logique de concertation, regrette Jean-Charles Kohlhaas. On aura fatalement des gens moins pointus qui pourront parler pour leur cas personnel, mais sans forcément comprendre la logique d’ensemble. Au final, les gens qui décident sont souvent ceux qui ne prennent pas le train. »
Cette année donc, les comités de ligne n’ont été réunis que samedi dernier pour discuter tous ensemble, outre de leur avenir, des horaires de l’année prochaine. Au sein même du Conseil régional, la commission transports composée d’élus représentatifs de tous les groupes politiques, n’a pu prendre connaissance des documents de travail qu’avec deux trimestres de retard… Tout cela en vue d’un vote le 20 octobre prochain. Aujourd’hui encore, les élus manquent d’informations nécessaires pour juger de la pertinence des modifications envisagées aux TER rhônalpins.

 

communication du groupe Europe Ecologie - Les Verts

au conseil régional de Rhône-Alpes - 04 72 59 59 38 - 06 42 52 83 83 - ngauthy@rhonealpes.fr

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 06:00

Nous relayons cette initiative intéressante en espérant que cette semaine de la mobilité réveille quelques consciences... Car d'une semaine, il faudrait que cela devienne une habitude et que finalement une grande majorité adopte des modes de déplacements alternatifs à la voiture.

En ce qui concerne les transports en commun publics, certains défendront l'idée de gratuité comme à Aubagne (lire ici un article sur le débat à Chambéry en avril dernier) et d'autres des tarifs adaptés (en fonction du quotient familial ou de certains situations (chômeurs, invalidité...) par exemple.

Vaste sujet que celui des déplacements, des transports... Alors n'hésitez pas à venir discuter de cela avec nous ou à nous écrire.

 

Le Saviez-vous ?

Depuis le 1er Janvier 2009, votre employeur rembourse 50% des frais de transport public partout en France.
Sur présentation d'un justificatif, les salariés concernés pourront obtenir le remboursement de 50% de leurs frais d'abonnement aux transports collectifs.

 

SEMAINE EUROPENNE DE LA MOBILITE
DU 16 AU 22 SEPTEMBRE 2010

 

Avec le Pass Mobilité, profitez des réseaux Ondéa, Stac et Belle Savoie Express pendant toute une semaine pour 1€ seulement !

 

Ce Pass vous permet également de louer un vélo dans les vélostations d'Aix-les-Bains et de Chambéry.


En vente dès le 16 septembre auprès des conducteurs, à l'Espace Ondéa et à l'Agence Commerciale Stac

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 06:00

 

Depuis le 31 août 2009, il n'y a toujours pas d'abri à l'arrêt de bus pour les 3000 étudiants du campus de Savoie Technolac.

 

Le 16 novembre 2009, l'ADTC Savoie écrivait : « C'est l'automne et il fait un temps de saison, froid et pluvieux. A Savoie Technolac, on attend les bus 9 du STAC et 1 d'Ondéa sous la pluie, aucun abri n'ayant été encore été implanté aux arrêts. Les quais des nouveaux arrêts de bus sont pourtant prêts depuis la fin du printemps et les bus les desservent depuis le 31 août. A quelques centaines de mètres, l'abri de l'ancien arrêt « Université », devenu inutile, est toujours en place. Les usagers des bus devront-ils attendre le retour des beaux jours pour disposer enfin d'abris ? »

 

Après un long hiver, les beaux jours sont revenus, mais la situation n'a pas évolué : l'abri est toujours à l'ancien arrêt, juste un peu dégradé et un poteau provisoire (depuis neuf mois !) marque le nouvel arrêt, toujours sans abri.

 

Face à un tel mépris de l'usager, on peut se poser la question suivante : ceux qui prennent les décisions prennent-ils le bus ?

 

Voir les photos en ligne

Télécharger ce communiqué au format PDF

 

Source : http://adtc.savoie.free.fr/


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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 06:00

 

 

 

La ligne Bourg-en-Bresse – Bellegarde, dite « ligne du Haut-Bugey » ou « ligne des Carpates », doit être mise en service le 12 décembre 2010. Elle permettra un gain de 20 minutes sur le trajet Paris-Genève (environ 500 km, parcourus actuellement en 3h25). De ce fait, les TGV arriveront 20 minutes plus tôt sur le tronçon Bellegarde - Genève. Par la même occasion, la SNCF veut modifier l'horaire de nombreux TER, ce qui générera un surcoût pour la Région de 7,2 millions d'euros par an et une dégradation du service.

 

Chambéry – Lyon : remplacement de certains trains par des cars en semaine (par exemple le train de 15h41 au départ de Lyon, que la SNCF vient pourtant de passer de 5 à 6 voitures Corail !), suppression de plusieurs trains le week-end, notamment en début de soirée (aucun départ de Lyon entre 18h41 et 21h41). Tous les trains passeront par la voie unique de 43 km Saint-André-le-Gaz – Chambéry, qui a déjà un taux de retards supérieur à 30%.

 

Chambéry - Annecy : temps de parcours allongé de 16 minutes pour un trajet de 50 km, 14 allers et retours par jour au lieu de 22.

 

Chambéry – Aix-les-Bains : cette liaison, de type urbain, relie les deux centres-villes, distants de 15 km, en 11 minutes. Le projet présenté prévoit 20 allers et retours par jour entre Chambéry et Aix-les-Bains, au lieu de 33 actuellement sur cet axe très fréquenté (26 % des déplacements entre ces deux villes ont lieu en TER) et qui ne demande qu'à l'être plus. Il détruit ce que la démarche de développement coordonné des transports en commun entre les deux agglomérations est en train de construire. Avec les nouveaux horaires, l'intervalle entre deux trains pourra atteindre 1 heure en heure de pointe et 2 heures en heure creuse

 

L'ADTC Savoie et l'ADUT Nord-Isère ont envoyé un courrier commun à Jean-Jacques Queyranne , demandant à la Région Rhône-Alpes, qui finance les TER, de participer à leur démarche auprès de la SNCF, afin de permettre non seulement de maintenir les services existants mais aussi de les développer.

 

Télécharger le courrier commun à Jean-Jacques Queyranne au format PDF

Télécharger ce communiqué au format PDF

 

 Source : http://adtc.savoie.free.fr/


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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 07:00

Aix les Bains compte déjà quelques « zones 30 ». Mais elles restent l’exception. La municipalité réfléchit actuellement à une généralisation de la limitation de vitesse à 30 km/h dans le centre ville. Pour nous, il convient de viser dès à présent un objectif plus ambitieux : passer toute la ville à 30 km/h, à l'exception de quelques grands axes qui seraient limités à 50 km/h. Pour une ville plus calme, pour des rues plus sûres, pour moins de pollution. Pour que les aixois se réapproprient leurs quartiers et leurs rues. Pour un autre mode de vie, un autre « mode de ville », qui ne serait pas centré sur la voiture mais sur les habitants.

 

Ce projet « VILLE 30 » se doit d’être un projet collectif. Il est l’occasion de donner corps à une démocratie participative au cœur des quartiers de notre ville, de retisser du lien social qui fait parfois défaut.  Nous invitons tous les aixois à se retrouver derrière ce projet, qui permettra de changer la ville, toute la ville. Nous invitons également les communes environnantes à entamer la même réflexion, et à s’engager sur la même voie.

 

 

PLUS DE SÉCURITÉ ET MOINS DE DÉGÂTS

E = mc² ! A 30 km/h, l’énergie cinétique d’une voiture est presque 3 fois moins importante qu’à 50 km/h. Sa distance d’arrêt est de 9 mètres contre 25 mètres à 50 km/h. Rouler moins vite, c’est moins d’accidents, et des accidents moins graves.

 

 

PLUS DE CALME ET MOINS DE BRUIT

Le bruit émis par un véhicule à moteur croit exponentiellement avec sa vitesse. Réduire le niveau sonore de 10 db(A) permet de diviser par deux la perception auditive et la gêne occasionnée.

 

 

MOINS DE POLLUTION

Lors des périodes de fortes chaleurs, la plupart des grandes villes réduisent la vitesse limite autorisée sur les grandes voies. Cet abaissement permet de réduire la pollution émise par le trafic automobile. Le projet « VILLE 30 » permettrait de réduire la vitesse d’une façon générale et permanente, et donc de réduire aussi les émissions polluantes.

 

 

UN AUTRE RAPPORT AU TEMPS

En roulant à 50 km/h, il faut 1’45" pour aller du rond-point de l’hôpital au Grand Port. A 60 km/h, ce que font de nombreux automobilistes, on ne « gagne » que 25". Autre exemple, en roulant à 30 km/h au lieu de 50 km/h, il ne faut que 50" de plus pour aller des tours de Lafin à la place du Rondeau. En polluant plus, en faisant plus de bruit, et en augmentant le risque d’accident. Limiter la vitesse à 30 km/h au lieu de 50 km/h ne fait « perdre » que quelques dizaines de secondes sur la plupart de nos déplacements. Sommes-nous à ce point pressés ? Nous pensons que non et que, au contraire, nous devons réapprendre à prendre le temps, pour que chacun gagne en qualité de vie.

 

 

PLUS DE QUALITÉ DE VIE

Moins de bruit, moins de pollution, plus de sécurité, c’est une qualité de vie renforcée pour tous, dans tous les quartiers. Le projet « VILLE 30 » doit être global, et ne pas être limité au seul secteur du centre ville. Il doit conduire à une réduction générale de la vitesse sur l’ensemble des voies de circulation. Il doit également permettre aux habitants de se réapproprier l’espace urbain, en réduisant la part trop importante monopolisée pour le trafic automobile.

 

 

LE PROJET « VILLE 30 », POUR UN AUTRE MODE DE VIE

Réduire la pollution tant atmosphérique que sonore, se débarrasser de l’illusion du gain de temps, reconquérir l’espace urbain au profit de tous les habitants … le projet « VILLE 30 » doit ouvrir la voie à un autre mode de vie, centré sur le bien-être de tous et non sur l’éternelle course au « toujours plus ». Il doit aussi être le moteur d’un changement de nos habitudes de déplacement : la moitié du trafic routier concerne des déplacements d'une distance inférieure à 2 kilomètres et 80% des déplacements entre 2 et 5 kilomètres se font en voiture. Avec des rues réaménagées, plus calme et repensées pour les déplacements doux (bus, vélo, marche à pied …), ceux-ci prennent encore plus de sens !

 

 

SE DONNER LES MOYENS DE NOS AMBITIONS

Pour atteindre l’objectif de réduire réellement la vitesse à 30 km/h dans toute la ville (50 km/h sur les grands axes), il faut s’en donner les moyens. Cela passe par :

  • Une importante concertation dans tous les quartiers pour mettre en œuvre des solutions adaptées à chaque cas particulier : ce qui marche à un endroit ne fonctionne pas forcément à un autre. Ce projet est aussi l'occasion de mettre en place les comités de quartiers, vecteurs de démocratie et générateurs lien social, qui font tant défaut à Aix les Bains.
  • La mise en place d’aménagements temporaires de façon à expérimenter les solutions possibles
  • La réalisation d’aménagements définitifs (chicanes, coussins berlinois, rétrécissements de chaussée, séparation des voies …) dans toute la ville.
  • Une vraie communication pédagogique à destination des aixois et des visiteurs (touristes, curistes, congressistes, salariés des entreprises)
  • La mise en place de contrôles de vitesse fréquents sur toute la ville (par les forces de l’ordre ou par des systèmes mobiles d’affichage)

 


Faire aboutir ce projet représente un travail de longue haleine : raison de plus pour ne pas attendre pour s’atteler à la tâche !

 

 

ProjetVille30ExempleSceaux.jpgL'exemple de la ville de Sceaux dans les Hauts de Seine : cliquez sur l'image ci-contre pour télécharger le document (format PDF - 237 Ko).


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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 12:00

AvenueDeLattre8janvier2010-bis-.jpgEn ce deuxième jour de chutes de neige, le contraste n'aura échappé à personne. Alors que nos routes sont pour la plupart parfaitement déneigées, c'est loin d'être le cas de nos trottoirs et de nos pistes cyclables.

 

 

Signe des temps, marque d'une civilisation où il est plus important de faire circuler des voitures que de permettre à des piétons et des cyclistes d'user de leurs pieds et de leurs vélos. Ils sont pourtant nombreux à braver le froid, et à défier les lois de l'équilibre sur un sol glissant.

 

Signe des temps, ou bien clin d'œil météorologique à la supériorité du piéton et du cycliste sur l'automobiliste : eux n'ont pas besoin qu'on leur déneige la chaussée pour continuer à circuler !

 

Et si un tramway existait déjà entre les agglomérations aixoise et chambérienne, le déneigement de sa voie n'aurait pas demandé beaucoup de travail, et aurait néanmoins permis à des milliers de personnes de circuler d'une ville à l'autre sans le moindre souci.

 

A méditer ...

 

Avenue de Lattre de Tassigny - Aix les Bains - 8 janvier 2010 - 7h30

AvenueDeLattre8janvier2010

 

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 08:05

A l’occasion de son deuxième Forum Climat organisé en décembre au centre de congrès du Manège, Chambéry Métropole a dévoilé les résultats de son diagnostic territorial.

Ce diagnostic a été réalisé avec le soutien de l’ADEME et du bureau d’étude Indiggo, en utilisant la méthode préconisée par l’Union Européenne. Ses résultats ont fait l’objet d’une validation par l’Air de l’Ain et des Pays de Savoie.

Voici quelques chiffres intéressants … en attendant la réalisation d’un diagnostic similaire au niveau de la CALB, et une publication détaillée des résultats.

 


735.000 tonnes équivalent CO2 émises chaque année sur le territoire de Chambéry Métropole. La tonne équivalent CO2 est l’unité de mesure commune à l’ensemble des gaz à effet de serre. Soit une moyenne de 5,9 tonne équivalent CO2 par habitant et par an, légèrement inférieure à la moyenne nationale qui est de 6,2.

Répartition des sources d’émission de gaz à effet de serre :
  • 39,9% par les logements (pour deux tiers environ) et les actitivés tertiaires (pour un tiers environ)
  • 35,3% par les transports routiers (dont plus de la moitié par les voitures)
  • 21,3% par l’industrie
  • 3,1% par l’agriculture
  • 0,2% par le transport aérien1
  • 0,2% par les autres sources mobiles (engins de chantier et de jardinage ...)

 

ChyMetroDiagnosticTerritorial.jpgCliquez sur l'image pour l'agrandir


D’autres chiffres concernant les transports :

  • La moitié du trafic routier concerne des déplacements d'une distance inférieure à 2 kilomètres
  • 80% des déplacements entre 2 et 5 kilomètres se font en voiture
  • 9.500 poids lourds circulent quotidiennement dans l’agglomération, dont 52% en transit
  • 63% des déplacements sont des déplacements individuels
  • 70% des déplacements se font en voiture, avec en moyenne 1,35 personne par voiture, et 70% sans aucun passager

Des chiffres qui devraient amener chacun à s'interroger sur ses habitudes de déplacement, et surtout à les remettre en cause. Car à l'évidence, le vélo, les transports en commun ou encore le covoiturage sont bien loin de se tailler la part du lion.

 

 

ChyMetroLogo.jpgVous trouverez plus d'informations sur le Plan Climat de Chambéry Métropole en cliquant ici. Vous y trouverez notamment l'état d'avancement du Plan Climat à fin novembre 2009 (également consultable en cliquant ici - format PDF 426 Ko).

 

 

 


1 l’aéroport de Chambéry-Aix les Bains n’est pas sur le territoire de Chambéry Métropole

 

 

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 08:00
Autoroutes.JPGLes associations environnementalistes et d’usagers des transports dénoncent l’abandon des engagements du Grenelle de l’environnement en matière d’infrastructures de transports. Selon la loi Grenelle1, l’Etat devait produire un nouveau Schéma National des Infrastructures de Transport avant la fin 2009 : cet engagement ne sera pas tenu, laissant la voie libre aux lobbies et aux pouvoirs locaux pour opérer, sur le terrain, une véritable relance autoroutière.

La suite à lire sur le site internet de l'ACAC 73 (Association Anti Contournement Autoroutier de Chambéry) : cliquez ici


Notre position

Le report, voire l'abandon complet de la production du nouveau Schéma National des Infrastructures de Transport, constitue, au plan national, un nouveau signe inquiétant. Sur le plan local, il vient doubler un autre signe inquiétant : celui du changement de gabarit de la galerie de sécurité du tunnel de Fréjus. Un gabarit qui laisse entrevoir à terme la  perspective, ou en tout cas la possibilité d'un doublement du tunnel, et donc un accroissement du trafic.

La vigilance est donc plus que jamais de mise.

D'autant plus que d'importantes études (budget d'un million d'euros) devraient être engagées très prochainement pour l'implantation d'infrastructures ferroviaires autour d'Annecy, afin de soutenir la candidature de la ville pour l'organisation des J.O. de 2018. Si ces infrastructures devaient voir le jour; en lieu et place d'infrastructures routières et autoroutières, ce serait très certainement une bonne chose.

Mais le projet est ambitieux : liaison TGV Paris-Annecy en 3 heures, tram-train dans l'agglomération annécienne, et navette ferroviaire entre Annecy et Saint Gervais/le Fayet. Un projet qui risque donc de mobiliser les capacités d'investissement des collectivités et de l'Etat, au détriment du projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin pour le fret. Un projet qui n'en finit déjà plus de ne pas avancer, et qui pourrait bien dès lors se retrouver complètement gelé, faute de crédits suffisants.

Il est pourtant indispensable que la priorité soit donner à ce projet, seule véritable réponse aux problèmes environnementaux cruciaux causés par l'intensité du trafic routier de transport au travers des vallées alpines.


Carte du projet Lyon-Turin ferroviaire
© Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer
LyonTurinFerroviaire.jpg

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