Le président Sarkozy a construit son quinquennat autour de quelques slogans. « Travailler plus pour gagner plus », « bouclier fiscal », « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ». Ces slogans ont forgé une politique fiscale d’une grande banalité néo-libérale : mieux d’État c’est moins d’État ; moins d’impôts, c’est plus de croissance … croissance fantasmée jamais au rendez-vous.
Prisonnier du dogme anti-impôts, prisonnier du dogme de la croissance, le gouvernement mène une politique fiscale qui creuse les déficits, renforce les inégalités, accentue le chômage, et dégrade les services publics.
Les écologistes ont été régulièrement caricaturés : dépensiers irresponsables, accros des taxes ... Mais être écologiste, c’est au contraire utiliser au mieux les ressources, les répartir justement, les investir utilement. C’est faire l’examen systématique des dépenses de l’État pour s’assurer de leur utilité sociale et environnementale. C’est soutenir la conversion écologique de notre société : la chasse au gaspillage énergétique, la transformation industrielle, l’investissement social (formation, éducation, solidarité…). Car si l’écologie est économe, elle est également stratège.
C’est dans cet état d’esprit qu’a été développé notre projet alternatif de loi de finances pour 2011. Basé sur une hypothèse de croissance réaliste, il permet à la fois d’investir dans la conversion écologique et de réduire le déficit de 27 Mds€.
Ce document n’est qu’une étape. Budget de la défense, droits de successions, fiscalité carbone, progressivité de l’impôt… Nous poursuivrons la remise à plat des comptes publics dans la perspective de 2012.
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Lire également l'article sur le blog de Yannick Jadot, eurodéputé Europe Ecologie.
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