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Des infos plus précises seront données ultérieurement.

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4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 17:31

Les militants écologistes proposent un renforcement du Service Public Hospitalier dont on avait regretté la dégradation depuis quelques années… ce communiqué de EELV donne une analyse intéressante. N'hésitez pas à faire des commentaires si vous en avez envie…

Alors que la crise du Covid-19 a révélé dans toute son ampleur les fragilités du système sanitaire et hospitalier français qui n’a tenu, face à l’épidémie, que grâce à la mobilisation, au dévouement du personnel soignant et à la dépriorisation des patients atteints d’autres pathologies, s’ouvre le Ségur de la santé. Que pouvons-nous en attendre ?

 

Les revendications sont connues : hausse significative des rémunérations de l’ensemble du personnel soignant en milieu hospitalier comme en EHPAD, réduction des écarts de rémunération entre le public et le privé qui affaiblissent l’attractivité du secteur public, organisation du temps de travail et maintien des 35 heures, financement de l’hôpital face à la dette, lutte contre les déserts médicaux.

 

EÉLV soutient l’ensemble de ces revendications qui sont légitimes et qui font suite au vaste mouvement inter hospitaliers de ces derniers mois.

 

Pour autant se focaliser exclusivement sur le système hospitalier ne peut suffire. Soigner la maladie est indispensable mais la santé ne se résume pas à cela.

 

Plusieurs études scientifiques montrent l’importance des facteurs de comorbidité (diabète, pathologie pulmonaire, obésité, hypertension artérielle…) dans les décès liés au Covid-19, ainsi que la pauvreté. Une étude parue dans le Lancet constate que : « La pandémie de COVID-19 a eu de nombreux effets sur la santé, révélant la vulnérabilité particulière de ceux qui souffrent d’affections sous-jacentes ».

 

Pour EÉLV, l’après COVID doit intégrer la refondation de la politique de santé – et non seulement de soins – reposant sur deux priorités : la prévention et le renforcement du service public hospitalier.

 

Nous appelons à une véritable politique de prévention de toutes les causes d’altération de la santé, de la prévision et de la gestion de crise des priorités, avec une attention particulière pour la santé environnementale, la prévention de l’obésité, du diabète ou des affections de longue durée comme les maladies cardio-vasculaires, le cancer et toutes les pathologies hormono-dépendantes liées aux perturbateurs endocriniens. Il faudra agir sur les causes autant que sur les effets notamment au travers du développement de l’éducation à la santé, tant au niveau des modes de vie qu’au niveau des risques majeurs sanitaires, technologiques et naturels. Cela suppose un décloisonnement des différents acteurs de la prévention et des soins : santé publique, santé scolaire, santé au travail… en lien avec la protection de l’environnement. Cela passe aussi par la réduction des inégalités sociales pour construire une politique de santé globale plus égalitaire et solidaire.

 

Concernant le renforcement du service public hospitalier, Europe Écologie Les Verts soutient  la création d’emplois hospitaliers supplémentaires, l’augmentation pérenne des rémunérations,  l’annulation de la dette des hôpitaux, l’ouverture de lits et un moratoire sur l’arrêt de tous les plans de restructuration.

 

Toutes les leçons doivent être tirées de cette crise sanitaire.

 

Alain Coulombel et Éva Sas, porte-paroles

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 10:40

Nous ne reviendrons pas sur la pandémie qui parcourt le monde et la manière donc elle est gérée par les gouvernants, avec en filigrane les menaces sur les libertés individuelles portées par nos smartphones. Nous reviendrons avec le communiqué EELV ci-dessous, sur la défiance vis à vis du gouvernement qui était soulignée ce matin de Pâques par les radios. On comprend que la gestion un peu chaotique de la crise ait pu influencer notre confiance, mais les manœuvres comme celle dénoncée par EELV nous paraissent plus susceptibles encore de provoquer la méfiance. On finit pas se dire : on peut s'attendre à tout avec ces gens là.

Non à la remise en cause du principe de précaution pour les zones d’épandage !

En pleine crise liée au Covid-19, le gouvernement n’a pas peur d’un nouveau scandale sanitaire : les épandages agricoles sont autorisés en bordure immédiate des habitations, ou comment enterrer les « ZNT – Zones de Non traitement » – sous couvert de la crise sanitaire.

 

Après une intense controverse et un énième recul devant le lobby des pesticides, le gouvernement avait adopté fin décembre 2019 un arrêté définissant des « zones de non traitement » fixant les distances entre les épandages de pesticides et les limites de propriété des habitations bordant les champs. En parallèle, un décret demandait à chaque département d’adopter des « chartes d’engagement des utilisateurs », permettant la réduction de ces distances.

 

Europe Écologie Les Verts avait déjà dénoncé dans un communiqué le scandale de santé publique que représentait ce décret. Ces distances, réduites ou non, sont largement insuffisantes et exposent dangereusement la santé de nos concitoyen.nes.

 

En pleine crise sanitaire, plutôt que d’appliquer le principe de précaution et faire respecter les distances minimales tant qu’une charte n’est pas opérationnelle, le ministère de l’agriculture vient d’autoriser la réduction des distances pour les épandages agricoles, donnant raison aux nombreuses associations et mouvements écologistes pour qui ces chartes ne sont qu’une mascarade de plus pour continuer à pérenniser un modèle agricole à bout de souffle.

 

Pourtant, la pandémie du Covid-19 aurait dû logiquement entraîner un durcissement de cette mesure et non son assouplissement, au nom du principe de précaution, la pollution de l’air issue de ces épandages étant considérée par certains médecins et chercheurs comme un facteur aggravant de l’épidémie, car fragilisant les voies respiratoires.

 

Alors que de nombreux chercheurs, experts et intellectuels appellent en ce moment à orienter la relance post-crise vers une transition écologique de la société et un mode vie plus résilient et plus sain, le gouvernement se rabat sur les réponses obsolètes de la vieille économie, qui aggravent les problèmes sanitaires et environnementaux et  in fine, notre vulnérabilité.

 

Plutôt que de profiter de cette pandémie pour casser les réglementations environnementales, préparons intelligemment le monde d’après en opérant massivement la transition écologique de notre agriculture et de notre système alimentaire.

 

Commission Agriculture d’Europe Écologie Les Verts

Alain Coulombel et Éva Sas, porte-paroles

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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 11:36

Reprenons contact avec l'actualité vue par Europe Écologie Les Verts et le communiqué de Julien Bayou, Secrétaire national. Une approche qui nous convient bien et qui nous appelle à participer. En cliquant ici on accèdera de nouveau à ce discours, et aussi à la Boîte à Outils qui permet de s'informer et de participer.

Bonne lecture et bon courage à toutes nos lectrices, tous nos lecteurs, pour affronter cette difficile période. Ne pas hésiter à nous faire part de vos réactions.

Édito, par Julien Bayou, secrétaire national d’EELV
Julien Bayou

 

Comme j’ai pu l’expliquer au soir du 1er tour des élections municipales, dans cette période difficile, la priorité du mouvement est et reste la santé publique. 

Alors que les élections municipales ont mobilisé toute notre énergie, la gravité de l’épidémie ne permet pas de se réjouir des très bons scores réalisés partout en France. Dans un premier tour bouleversé par la crise sanitaire qui frappe la planète, les listes écologistes ont obtenu des scores sans commune mesure avec ceux qu’ils avaient obtenus lors des précédentes élections municipales et même aux européennes. Il s’agit d’un jalon crucial dans le renforcement de l’implantation de l’écologie dans nos territoires et la démonstration que les écologistes sont en mesure de conquérir et d’exercer le pouvoir. Nous espérons confirmer ces résultats lors du second tour, en juin, à moins que l’épidémie ne dure et n’amène à refaire les deux tours là où l’élection n’a pas été acquise le 15 mars.

 

Le temps de la critique de la gestion de la crise viendra mais, pour l’heure, la priorité va au respect du confinement et des mesures de précautions. Cela n’impose pas le silence sur les problématiques qui affaiblissent notre réponse face à l’épidémie – la pénurie de masques adaptés pour le personnel soignant ou les personnes exposées et l’austérité qui a fragilisé l’hôpital public – ni sur les mesures que le gouvernement souhaite adopter, comme la dérégulation des acquis sociaux (extension de la durée du temps de travail ou congés payés imposés).

 

Ces derniers jours étaient consacrés au projet de loi créant et mettant un place un état d’urgence sanitaire. À ce sujet, il faut saluer le travail fourni par notre sénatrice Esther Benbassa et sa mobilisation pour obtenir un encadrement et un contrôle démocratique des mesures d’exception qu’il prévoit.


Retrouvez ici le communiqué du mouvement rédigé par Alain Coulombel et Éva Sas suite à l’adoption de ce projet de loi.

 

Tant que la crise durera, il est essentiel que nous soyons toutes et tous mobilisé.e.s pour préserver notre santé ; protéger et soutenir les équipes médicales qui se battent contre la pandémie ; accompagner les entreprises, les indépendant.e.s, les acteurs/trices de la culture, mais aussi les caissières et caissiers, les salarié.e.s des plateformes de livraison, précaires, SDF, détenu.e.s, migrant.e.s, sans papiers…



EELV prendra différentes initiatives pour, à la fois, répondre à l’urgence et préparer l’après.


Les consciences bougent. Les questions fusent. L’intelligence collective demande des réponses nouvelles.

 

Jamais le modèle actuel n’aura autant vacillé sur ses bases. La pandémie en cours nous appelle à reconstruire l’ordre du monde. Ni plus ni moins. L’enjeu, pour les écologistes, est immense.


Il s’agit de démontrer que le coronavirus n’est pas qu’une crise sanitaire, mais qu’il est le nom du dérèglement du monde. Le coronavirus démontre de manière paradigmatique l’ampleur des transformations que nous allons devoir engager pour faire face au réchauffement climatique. Il nous faut réinventer nos valeurs, modifier nos priorités.

 

Pourtant, nous le savons, le risque, c’est qu’au lendemain de la crise, l’immobilisme reprenne sa place dominante et qu’on nous explique que tout doit recommencer comme avant.

 

Nous devrons proposer un imaginaire post-crise qui ouvre d’autres solutions que le dogme de la croissance, que la priorité donnée au court terme sur le long terme, que l’obsession pour la rentabilité.

 

Cela n’a rien d’évident, mais c’est un enjeu majeur et notre mouvement se doit d’être prêt. Nous allons nous organiser pour être collectivement à la hauteur de la situation. Aussi engagez-vous ! Engagez-vous dans les différentes commissions thématiques du mouvement pour produire collectivement ce projet d’après-crise.



Dans l’attente, nous vous invitons donc à respecter à la lettre toutes les consignes de prévention, à être prudent.e.s, à prendre soin de vous et de vos proches. Prenons soin de nous aujourd’hui pour, demain, continuer à sauver la planète.

 

Julien Bayou, secrétaire national EELV

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